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    Grand Nouméa
  • J.J. | Crée le 11.08.2018 à 04h40 | Mis à jour le 11.08.2018 à 04h40
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    Principal (à gauche), membres du GDPL Taku et collégiens ont échangé cadeaux et remerciements. Photos J.J.
    Dumbéa. Echange de coutumes, hier midi, au collège d’Apogoti, entre l’établissement et le GDPL Taku. Le geste doit permettre aux élèves de réaliser des actions dans la mangrove environnante.

    Se rencontrer pour bâtir un avenir durable, ensemble. Le collège d’Apogoti, et son principal, Marc Boutin, ont invité hier le GDPL Taku* afin de faire une coutume. L’occasion pour le principal de demander l’autorisation d’accéder à la mangrove environnante où l’établissement a de nombreux projets. « Ils nous ont déjà aidés à débroussailler lors de sorties pédagogiques. Nous souhaitions rendre les échanges plus significatifs, résume le directeur. C’est une façon d’ancrer le collège dans cet espace naturel, tout en éduquant les jeunes à l’importance de l’environnement, et de montrer notre attachement à nos voisins. » Assis dans les gradins ou en train de répéter, les 200 élèves de 6e et de 5e, fébriles dans l’attente de leurs invités, les ont applaudis dès leur arrivée dans la cour de récréation. Assis au premier rang, ces derniers ont été invités à assister aux danses chorégraphiées et réalisées par les élèves en leur honneur. Tahitiennes, wallisiennes, en paréo et tenues de gala, les tableaux ont clairement placé ce moment sous le signe du respect, et de la tradition. Avant la tant attendue coutume.


    Un geste pour le futur

    « Merci pour les danses, pour ce geste et pour la reconnaissance du lieu », s’est exprimé Karyl Mavoui pour le GDPL, et sa présidente, Marie-Bernadette Togna, à l’issue d’un moment très applaudi par les jeunes. « C’est important de sensibiliser la jeunesse à l’autre, à notre façon de vivre et à cet écosystème fragile. »

    Marqué par l’histoire, c’est surtout un geste pour le futur qui a été fait, hier midi, dans la cour du collège d’Apogoti. Si les élèves comptent déjà quelques sorties dans la mangrove, notamment accompagnées par Tess Draghicewiz, professeur de sciences, qui a aidé à l’organisation de l’événement, ils souhaitent réaliser un sentier pédagogique ou devraient participer à des projets de reforestation avec la Secal. « Merci de nous laisser accéder à la mangrove et de nous aider à préserver ce patrimoine commun », ont remercié quelques-uns. Avant de quitter l’établissement, les voisins du collège ont découvert, au CDI, une exposition réalisée autour de la coutume avec l’aide de Paul Fizin. « N’hésitez pas à revenir, les jeunes aiment montrer leur travail », les a engagés le principal. Collège et GDPL devraient bientôt « se revoir et faire doucement », afin de trouver comment formaliser les échanges entre eux.

    *Le groupement de droit particulier local (GDPL) Taku revendique la terre aux environs du pic aux Morts, sur la zone d'aménagement concerté de Dumbéa-sur-Mer, depuis septembre 2009.

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