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    Grand Nouméa
  • Joanna Jullien | Crée le 09.05.2018 à 04h32 | Mis à jour le 09.05.2018 à 04h32
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    Accessibles par une entrée séparée, les 66 places en silo côtoient le parking de la résidence le Colonnaire.Photo J. J.
    Mont-Dore. Un nouveau parking de 66 places sur deux étages devrait être accessible au public d’ici la fin du mois. Un pari sur l’avenir pour la mairie qui continue sa quête de dynamisation du centre-ville.

    «On a saisi l’opportunité de réaliser des places de stationnement, car d’ici quelques années, il n’y aura plus de foncier », explique Thierry Levanqué, le secrétaire général adjoint de la mairie.

    Après dix-huit mois de travaux, le parking de 66 places en silo, contigu à celui de la première tour du projet immobilier Le Colonnaire, va bientôt être cédé gratuitement par la Secal à la mairie. Réalisé en même temps que les infrastructures de la résidence privée, il devrait être accessible librement au public d’ici quelques semaines. Mais pour un temps seulement. A terme, il deviendra payant, « comme le stationnement en centre-ville en général. Aujourd’hui, on n’en manque pas, mais viendra un moment, d’ici quelques années, où il deviendra plus rare. Cela nous permettra de mieux contrôler les places et d’éviter les voitures ventouses » se projette le secrétaire général adjoint.

    Acté en 2006, l’aménagement du centre-ville, confié à la Secal, prévoit la réalisation de 1 000 logements dans la zone via différents projets immobiliers, afin de dynamiser le centre de Boulari (lire repères). Un objectif à moitié atteint. Et qui dit logements, dit commerces et stationnement. Une étude sur la manière de rendre les places payantes sur la voirie est en cours. La gestion du parking, elle, pourrait être confiée à un prestataire habilité à faire, par exemple, de la location longue durée, en plus du reste.


    Laisser la place

    Côté résidents, le parking est plutôt bien accueilli, même s’il n’est pas jugé essentiel dans l’immédiat, confirme Pascal, qui habite la résidence Takaroa. Il est pourtant parfois un peu à l’étroit dans le parking de sa résidence, situé à l’arrière des commerces. « La journée ça va, mais le soir c’est premier arrivé, premier servi. Le parking sert aux deux bâtiments, c’est parfois compliqué après 19 heures. » Et, à la demande du restaurant en bas de chez lui, il essaye de ne pas se garer devant, sur la route, pour laisser la place aux clients venus dîner. « Je n’ai jamais été dans un parking payant, rit-il. Mais la location sur 24 heures pourrait m’intéresser, on verra en fonction du prix. » Et surtout en fonction de l’affluence générée par les commerces qui ont encore du mal à s’imposer en centre-ville.

    Un point souligné par Benoît Reignault, le gérant d’Optique Boulari, qui, lui, ne souffre pas de problème de place, au contraire. « C’est bien d’anticiper les choses mais ce n’est pas ce genre de choses qui va faire démarrer le centre-ville. Il faut remplir tout ça, lance-t-il. Certains commerces ont fermé, comme l’agence bancaire en début d’année. Ça casse un peu la dynamique. Le problème, c’est que les gens ne nous connaissent pas et ne s’arrêtent pas en centre-ville. Ça serait bien qu’il y ait un rééquilibrage. » S’il a vu une nette évolution depuis dix ans et veut y croire malgré le contexte économique, il souhaiterait des visites plus régulières des agents en charge du dossier, « pour voir comment ça se passe sur le terrain, et recueillir les avis des commerçants », qui ont un rôle important à jouer dans l’avenir du centre-ville de Boulari.

    Savoir +

    A lire sur lnc.nc : « Boulari va devenir un centre-ville vraiment important ».

    Repères


    Une convention signée en 2006

    En février 2006, la municipalité a confié à la Secal la réalisation de l’aménagement de son centre-ville via une convention. Parmi les objectifs, 1 000 logements neufs, avec des projets immobiliers tels que le Colonnaire (196 logements en trois tranches) ou l’îlot mangrove. Le nombre d’habitants du centre-ville est passé de 1 851 en 2011 à 2 400 en 2016 (+ 30 %). Le quartier a ainsi été doté de nombreux équipements ces dernières années : place des Accords (2010), marina, centre culturel, et le marché municipal (2015).


    Le cas To’Ata

    Livré en décembre dernier, l’immeuble To’Ata, situé en face de la mairie, comprend 46 appartements, et dix cellules commerciales à ses pieds. Mais ces dernières ont du mal à se remplir. En septembre, trois seulement devaient être occupées. « On ne peut rien faire car il s’agit d’un projet privé. Cependant, depuis qu’une solution a été trouvée avec la pose de volets roulants sur les vitrines, on voit enfin que des gens s’activent », avait alors posé Jean-Pierre Achilli, l’agent en charge du développement économique à la ville.

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