Épanouie, pétillante, la prunelle bleu électrique, Véronique Defrance avoue deux passions dans sa vie : l'art et l'histoire, « parce qu'elles sont liées à l'homme ». Deux amours qui remontent à son enfance. « En 5e déjà, je voulais être conservatrice de musée. » Elle fait donc l'école du Louvre et après des épisodes professionnels qui l'emmènent jusqu'en Guyane - entre autres -, elle arrive à Nouméa en 2000 pour s'occuper du musée de la Ville. Car les défis et les voyages, elle adore ça. Tous les voyages, tous les pays. Aujourd'hui, sa rencontre avec Nouméa est devenue une histoire de cœur. Elle s'investit dans le musée et travaille à son agrandissement avec une partie réservée à la Seconde Guerre mondiale. Mais son amour pour la Nouvelle-Calédonie ne se limite pas à la ville et à son histoire. La géographie du pays l'enthousiasme tout autant. Et surtout ses grands espaces « encore libres et vierges ».