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    Economie
  • LNC | Crée le 23.06.2003 à 21h00 | Mis à jour le 23.07.2016 à 13h20
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    Jean-Pierre Raffarin et Nicolas Sarkozy, venus samedi en Corse défendre le « oui »au référendum du 6 juillet, n'ont pas pu tenir meeting à l'aéroport de Bastia, envahi par des manifestants opposés à la réforme des retraites.

    Le visage blême et le sourire crispé, le Premier ministre a été obligé de s'exprimer sans micro en montant sur une chaise devant quelque 200 sympathisants réfugiés dans une salle annexe de l'aérogare. Tout comme le ministre de l'Intérieur. « Le 6 juillet n'est pas un aboutissement. C'est un nouveau départ pour la Corse, a déclaré M. Raffarin. « Nous ne nous laisserons pas impressionner (...) C'est avec sérénité que je dis que le débat doit avoir lieu au Parlement » a-t-il lancé dans une atmosphère encore empreinte d'odeurs de gaz lacrymogènes. Au rez-de-chaussée, les forces de l'ordre venaient d'évacuer près de 200 manifestants du SNES, de la CGT et d'Attac qui scandaient « Chirac en prison, Raffarin démission ».M. Sarkozy a fustigé ces protestataires : « le visage qui est donné ici n'est pas celui de la vraie Corse. Ce visage-là, c'est le visage de ceux qui exploitent les difficultés de la Corse pour la laisser dans l'immobilisme ». Quelques incidents ont opposé les manifestants à des militants UMP. Dès son arrivée, le chef du gouvernement avait dû renoncer à se rendre sous un chapiteau dressé pour une réunion publique, à quelques encablures du tarmac. « C'est la Corse ! » Etait-ce en raison des risques de « troubles », comme l'expliquait son entourage, ou de la faible affluence pour le meeting, comme l'a reconnu lui-même le sénateur UMP Paul Natali, arguant de la difficulté de mobiliser un samedi après-midi ? Cet accueil houleux n'a guère semblé affecter le ministre de l'Intérieur, qui effectuait son huitième déplacement sur l'île. « J'ai connu plus agréable mais c'est la Corse ! Si on ne veut pas avoir d'ennui, on ne vient pas en Corse » a confié M. Sarkozy dans l'avion qui l'a ensuite emmené à Ajaccio. Le ministre se disait même persuadé que les images « montrant 80 cégétistes déchaînés auraient un effet mobilisateur significatif sur l'électorat de droite ». Il s'est déclaré « très confiant » sur l'issue de la consultation du 6 juillet, qui porte sur la création d'une collectivité insulaire unique avec à la clef la suppression des deux départements actuels. En soirée, M. Raffarin a de nouveau défendu le « oui » au référendum lors d'une réunion publique sans incident devant quelque 400 sympathisants UMP au palais des Congrès d'Ajaccio.

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