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    Brousse et Îles
  • | Crée le 18.08.2016 à 04h45 | Mis à jour le 19.08.2016 à 11h30
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    Tiabet, mardi 16 août. Les acteurs de la 7e édition du festival se sont réunis pour une photo de famille sur l’espace de fabrication d’instruments de musique traditionnels. Photo I.C.
    Poum. A l’occasion du 7e festival Cebu Nyâbi « Hiiyac Civa Xuut », les chants, l’oralité, les danses et les savoir-faire traditionnels du pays sont mis à l’honneur, depuis hier et jusqu’à samedi, à travers des prestations artistiques et des ateliers.

    «Notre pari est d’arriver à donner un nouveau visage au Cebu Nyâbi qui a fait le tour des quatre aires coutumières de la province Nord », souligne Austien Junior Touyada, un des responsables de l’organisation et membre du Département de musiques traditionnelles et des chants polyphoniques océaniens (DMTCPO) du Conservatoire, lors du 7e festival Cebu Nyâbi, qui a commencé hier à Tiabet. « Et ce, en consacrant plus de temps à la danse et aux chants polyphoniques traditionnels mais également aux berceuses, aux contes, aux discours généalogiques ayant une portée historique identitaire et racontant nos origines. »

    Le festival de chants et de danses de la province Nord accueille plus de quatre cents festivaliers des quatre aires coutumières de la province, auxquels il faut ajouter des invités des provinces Sud et Îles. Les organisateurs souhaitent que le festival redevienne « un rendez-vous de références, de partages et d’expressions actuelles des pratiques artistiques et culturelles kanak ». Un autre aspect très important sur lequel les organisateurs ont insisté pour cette 7e édition est le spectacle d’ouverture : « afin de repositionner l’histoire de Hoot Ma Whaap, le mythe fondateur de l’aire : Hoot Pwadihan Ma Waatabwen », continue Austien Touyada.

    « Notre volonté est d’affirmer le festival Hiiyac Civa Xuut en tant que véritable espace de transmission, de reformulation, de rencontres, d’échanges. Des espaces dont les gens ont besoin pour regagner de la dignité, du respect pour les autres et pour eux-mêmex, à l’exemple de nos petits frères qui se détruisent à cause de l’alcool et sont victimes d’accidents… »

    Un travail de collecte

    Ce spectacle d’ouverture, racontant l’histoire de l’aire Hoot Ma Whaap, a préalablement fait l’objet de recherches et de collectes, de la part des membres du DMTCPO, de l’ADCK et d’autres services compétents, auprès des vieux des quatorze chefferies. Cette histoire se décline en trois tableaux principaux à travers trois couches de peuplement. La première concerne les populations des origines, où la terre n’était formée que d’un seul continent. Ces populations se sont ensuite développées et ont été confrontées à des problèmes de surpopulation, entraînant des conflits pour leur survie, et pour certaines, leur départ. Viennent ensuite, de Polynésie, une civilisation à bord de pirogues (Lapita), et l’évolution de ces peuplements au fil du temps jusqu’à notre époque, en passant par la colonisation. « C’est là que l’on voit, à travers l’oralité, la grandeur de la civilisation kanak, son système de vie sociale et politique. Nous avons fait ces recherches avec une volonté de raconter une histoire, celle de l’aire Hoot Ma Whaap. Nous sommes des artistes et non des anthropologues ou des ethnologues », assure Austien Touyada. Toute cette histoire est retranscrite sur scène à travers des danses, des chants Aéaé, des berceuses, etc., accompagnés de sons et lumières et de mapping vidéo, d’abord hier soir, puis samedi lors de la clôture du festival.

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