Epreuve mythique, le marathon est devenu très populaire. New-York, Londres, Paris, Rotterdam... depuis quelques années, le macadam des grandes villes est foulé par de plus en plus de coureurs, plus ou moins bien entraînés, qui, derrière l'élite des coureurs, tentent de « boucler » les 42,195 km. « Le marathon n'est pas à la portée du premier venu, certes, mais dès qu'on s'est armé pour cela, on l'apprivoise fort bien », explique Jean Berthet, le responsable du comité organisateur. L'an dernier, ils étaient 105 coureurs inscrits et 98 à avoir terminé le marathon de Nouméa. Combien seront-ils, dimanche prochain, à arpenter le bitume le long des baies de Nouméa pour réaliser leur rêve et pouvoir dire « je l'ai fait ! » ?Devant, le rythme sera donné par quelques coureurs étrangers invités qui lutteront pour la victoire. Cette épreuve labellisée, qui est le support du championnat de Nouvelle-Calédonie de marathon, devrait réunir les meilleurs coureurs locaux, dimanche prochain. Un championnat très ouvertEn l'absence de Pascal Friant, qui détient toujours la meilleure performance locale (2h32'52) depuis le mesurage officiel du parcours actuel, de Patrick Zambelli (champion 2002), et de Didier Foord, blessé, la voie vers le titre est très ouverte. Pierre Saucy (AC Païta), avant son retour en Métropole, aimerait bien inscrire son nom au palmarès et offrir ce cadeau à son club. Derrière lui, Emmanuel Godard (JSVDT), Abdallah Mechalikh (AC Païta), Pierre Poillion (AC Païta) et Yvan Philizot vont certainement lutter pour monter sur le podium. Du côté des dames, les organisateurs s'attendaient à un duel entre Erika Ellis (ASPTT) et Valérie Danton (AC Païta). Cette dernière, blessée à un genou, devra finalement se contenter du semi-marathon. Le titre ne devrait donc pas échapper à Erika Ellis qui tentera d'améliorer le record de l'épreuve (3h09'31), toujours détenu par Annick Robin (ASPTT) depuis 1996.