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    Agriculture
  • Normandie. Marché Broussard
    Hervé Coquoin | Crée le 04.09.2015 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 13h10
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    1,5 tonne de patates douces, en provenance de la tribu de Hnathalo, est attendue sur les étals de Ducos. Photo Thierry Perron
    Demain, la halle de Ducos accueillera les productions de l'association Sama Marché. Une tonne et demie de patates douces sera vendue sur les étals. 

    Pas moins de 1 500 kg de patates douces en provenance de la tribu de Hnathalo vont être acheminés, demain, sous la halle de Ducos. Une grande première pour le marché Broussard, en prélude à la dixième Fête annuelle de la patate douce qui se tiendra dans quelques semaines, à Lifou. Et pour les quarante producteurs de l’association Sama Marché, pas question d’utiliser des produits chimiques.

     

    Traditionnel. Acheminés par voie maritime, dans un container de 20 pieds, les produits maraîchers patiemment cultivés en tribu sont déjà arrivés à quai, hier à Nouméa. Près d’une vingtaine de personnes devraient faire le déplacement à cette occasion. « Nous n’avons pas pu venir plus nombreux en raison de la saison des mariages, mais nous serons en nombre suffisant sur le marché de Ducos », précise Waeren Wayewol, le responsable à l’exportation de la société Pein qui exploite une unité de conditionnement des produits agricoles. A la tribu de Hnassé, son activité consiste à racheter les excédents de production et à les conditionner avant leur commercialisation, principalement à l’export vers Nouméa. Recherchée pour leur qualité et leur origine bio, l’agriculture à Lifou est encore pratiquée selon un mode traditionnel.

    Connue le plus souvent sous l’appellation « Umara » ou « Kumara », la patate douce comporte de nombreuses variétés. « La majeure partie de notre lot est de la variété curry », précise Waeren Wayewol. Les tubercules ont une saveur plus ou moins sucrée selon les variétés. Très prisées dans la cuisine calédonienne, on peut les préparer de nombreuses fac?ons. Suivant les goûts de chacun, elles peuvent être tout aussi bien bouillies, cuisinées en frites ou en purée, ou encore sous forme de gâteau. Même les feuilles peuvent être consommées comme condiment ou cuisinées avant d’être mangées. Et comme rien ne se perd dans la patate douce, les parties supérieures constituent également un fourrage apprécié du bétail. « La patate douce est un produit d’appel extraordinaire, confirme Fanny Contensou, chargée de mission au pôle économique de la chambre d’agriculture, sa production est rarement satisfaite tellement la demande des consommateurs est importante ».

     

    Variétés. Pourtant, le dernier recensement dénombre 263 exploitations réparties sur plus de cinq hectares, sur la seule île de Lifou. Une raison supplémentaire, d’après Fanny Contensou, pour que les amateurs de bons produits viennent faire un détour au marché de gros : « A défaut de pouvoir se rendre à Lifou ou en Brousse, les consommateurs pourront acheter leurs produits en direct aux producteurs, samedi prochain, dès cinq heures du matin. » Et Waeren Wayewol de compléter : « Il y aura aussi des légumes feuilles et 125 kg de miel en provenance de toute l’île ! »

     

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