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    Agriculture
  • Agriculture. La mobilisation contre cette maladie est toujours d'actualité
    Xavier Heyraud | Crée le 05.11.2014 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 09h45
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    Deux cents pieds de bananiers présentant des symptômes avancés ont été découverts à la tribu de Sainte-Marie. Photo Miriam Arbofruits
    Un gros foyer de bananiers atteints par le bunchy top a été découvert en octobre à Sainte-Marie, à Pouébo. La Chambre d'agriculture et l'association Arbofruits attirent l'attention de la population pour éviter la propagation de la maladie.

    Nul ne doit ignorer que le bunchy top est potentiellement présent partout sur la Grande Terre. La seule façon de contenir la maladie est la vigilance de tous. Mi-octobre, un foyer d’environ 200 pieds de bananiers présentant des symptômes avancés du bunchy top (feuilles en bouquet, vieilles feuilles atteintes…) a été découvert à la tribu de Sainte-Marie, à Pouébo. La maladie sévit aussi dans le Grand Nord. Sur Tiabet, à Poum, 34 souches ont été découvertes en juin dernier. « Elles ont été très rapidement détruites par les habitants, indique Gwenaelle Letourneur, technicienne au groupement de défense sanitaire du végétal de la Chambre d’agriculture (CA). D’autres symptômes sont ressortis sur quatre pieds en septembre. Les efforts de la population sur place continuent. » Sur Ouégoa, la dernière découverte du virus date de mars 2014 à Paraoua, avec deux pieds malades. Aucun symptôme n’avait été trouvé sur Arama, à Poum, au 29 octobre.

     

    Efforts. « Sur ces trois communes du Grand Nord, nous notons une grande implication des habitants qui sont actifs face à la maladie, poursuit Gwenaelle Letourneur. La Chambre d’agriculture et l’association Arbofruits encouragent les habitants à poursuivre leurs efforts de surveillance et d’action rapide. L’enjeu est de taille car il s’agit, par les comportements individuels, de maintenir la pression de la maladie à un niveau le plus bas possible et ainsi préserver le potentiel de production de bananes. » En conséquence, des actions de sensibilisation sont programmées sur Pouébo et Ouégoa afin d’amener la population à surveiller ses bananiers. Des semaines de prospection participative sont menées sur Pouébo et Ouégoa avec des techniciens qui vont à la rencontre des habitants afin de les accompagner dans l’identification de la maladie (lire ci-contre).

     

    Journée. Par ailleurs, une journée de sensibilisation est programmée samedi 15 novembre en même temps que le grand marché de Ouégoa, au village. Sur le même principe que celle réalisée à Pouébo en août dernier, plusieurs animations sont annoncées : présentation des principaux ravageurs du bananier, informations relatives à la reconnaissance et à la gestion du bunchy top, démonstration de multiplication de plants de bananier, grand marché de produits locaux et jeux avec de nombreux lots à gagner.

    En cas de doute sur l’état d’un bananier, la population peut contacter les techniciennes d’Arbofruits : Miriame (Pouébo) au 79 61 79 et Aude (Ouégoa) au 79 42 29 ou celle de la CA : Gwenaelle au 73 74 20.

    Sur le terrain

    A Pouébo, jusqu’au 7 novembre
    Mercredi 5 novembre :
    Saint-Denis, mission, village.
    Jeudi 6 novembre : Tchambouène, Yambé.
    Vendredi 7 novembre : Diaouhé, Colnett.
    A Ouégoa, du 17 au 21 novembre
    Lundi 17 novembre : Paimboas.
    Mardi 18 novembre : Bondé.
    Mercredi 19 novembre : Manghine.
    Jeudi 20 novembre : village, Fernhill, Balagam, Paraoua.
    Vendredi 21 novembre : Tiari.
     

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