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    Agriculture
  • Païta. Dans un lotissement du centre
    Ma.B. | Crée le 10.11.2012 à 03h00 | Mis à jour le 24.07.2016 à 02h12
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    La mairie promet de nettoyer l'arroyo dans les prochains jours. Photo
    Au lotissement Maîtrepierre de Païta, les relations de voisinage sont mauvaises depuis longtemps. Après une procédure d'expulsion et des arrêtés d'insalubrité, c'est maintenant un arroyo bouché qui fait monter la tension.

    LA démonstration ne souffre aucune contestation. Au bord du lotissement dit « Maîtrepierre » coule un arroyo, dont la partie en aval n'est pas entretenue. Il s'agit d'un faux bras de la Karikoué, dans laquelle il se jette 500 mètres plus bas.

    Mais au niveau du lotissement, les déchets, surtout des bouteilles de soda et des cannettes de Number One, s'accumulent depuis des mois et forment un bouchon d'environ quatre mètres cubes.

     

    Mairie. Les ordures ne viennent pas de loin, puisque l'arroyo remonte, sous cette forme ouverte jusqu'au village seulement.

    Résultat : « ça pue tout le temps, on vit avec les moustiques », témoigne Patricia Tessier, l'une des locataires du lotissement. « J'ai contacté le propriétaire, il ne veut rien faire. »

    En attendant, la dame et des voisins ont commencé à nettoyer eux-mêmes la partie de l'arroyo auquel ils avaient accès, tout en plantant des bananiers et autres végétaux afin de renforcer les bordures.

    « L'arroyo ? Mais c'est à la mairie de s'en occuper ! » répond le propriétaire critiqué, Jean-Claude Creugnet, dont la SCI « Sans à tout » possède une partie des terrains du lotissement. L'autre partie est toujours propriété de la famille Maîtrepierre.

    « Très clairement, c'est effectivement à nous d'entretenir cet arroyo », confirme Sébastien Jalet, directeur des services techniques de Païta. « Nous avons été avertis de l'état de l'arroyo récemment, et nous allons nous en occuper très prochainement ».

     

    Loyers. Pour autant, les travaux de nettoyage ne mettront pas fin aux nombreux conflits que connaît le quartier. A l'origine, des locataires de chacun des deux propriétaires avaient constaté l'insalubrité de leur demeure. Pour les uns, les choses se sont arrangées à l'amiable, via réparations. Mais le torchon brûle toujours entre Patricia Tessier et la SCI Sans à Tout. Le propriétaire veut faire expulser sa locataire, qui a quelques loyers de retard en guise de protestation. Alors que cette dernière espère obliger son propriétaire à faire des réparations, après avoir fait reconnaître l'insalubrité de sa maison par la mairie.

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