azerty

azerty

qwerty

qwerty

  • © 2017 AFP | Crée le 01.12.2017 à 03h54 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h49
    Imprimer
    afp_journal

    Des dizaines de milliers de partisans du mouvement des Houthis se sont rassemblés jeudi à Sanaa au lendemain d'affrontements meurtriers avec l'autre composante du camp rebelle qui contrôle la capitale du Yémen depuis plus de trois ans, selon des journalistes sur place.

    Ce rassemblement, à l'occasion de l'anniversaire de la naissance du prophète Mahomet, s'est déroulé sur la grande place Sabyine, dans le centre de Sanaa, qui était noire de monde, selon des images retransmises par la chaîne de télévision Al-Massira, contrôlée par les Houthis.

    En vue de cet évènement, des combattants houthis ont voulu pénétrer mercredi dans la grande mosquée Saleh, située à proximité de la place, ce qui a provoqué des affrontements avec des partisans de l'ex-président Ali Abdallah Saleh qui la contrôlaient. Les heurts ont fait cinq morts dans le camp Saleh et neuf chez les Houthis, selon des sources hospitalières.

    Les Houthis et le camp Saleh sont pourtant alliés depuis qu'ils se sont emparés de la capitale Sanaa en septembre 2014.

    La tension restait vive jeudi autour de la mosquée Saleh, la plus grande du Yémen, des partisans de M. Saleh occupant des positions à l'intérieur de l'édifice et des Houthis étant positionnés à l'extérieur avec des véhicules militaires surmontés de mitrailleuses, a indiqué un témoin.

    Des chefs tribaux ont entrepris des médiations entre les deux parties pour éviter que la situation ne dégénère totalement, selon des sources proches de M. Saleh.

    Le parti de M. Saleh et ses alliés considèrent le mouvement des Houthis comme "entièrement responsable de chaque goutte de sang versé (...) et mettent en garde contre tous les actes qui, au lieu de servir l'unité nationale, la menace", affirme la formation de l'ex président dans un communiqué.

    De son côté, le ministère de l'Intérieur, contrôlé par les Houthis, a affirmé dans une déclaration: "nous avons été surpris de voir des forces armées dans la mosquée tirer sur la police sans le moindre avertissement, ce qui a entraîné une riposte de la police".

    Les Houthis sont issus de l'importante minorité zaïdite, branche yéménite du chiisme. Ils sont soutenus par l'Iran qui nie cependant leur fournir le moindre appui militaire.

    M. Saleh a dû quitter le pouvoir en 2012 à la suite d'importantes manifestations. Il a été remplacé par Abd Rabbo Mansour Hadi, mais celui-ci a été chassé de Sanaa il y a trois ans par l'alliance Houthis-Saleh.

    En mars 2015, une coalition formée par l'Arabie saoudite est intervenue au Yémen pour venir en aide aux forces pro-Hadi, mais la situation militaire est quasiment figée, le camp Houthis-Saleh étant maître du nord et les troupes loyalistes contrôlant le sud.

    Ce n'est pas la première fois que des tensions éclatent au sein du camp rebelle. En août, des heurts avaient fait trois morts.

    strs-ny/ras/vl

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner