France-Canada et la Coupe du monde de rugby, c'est vendredi matin. En attendant, c'est le XV du Pacifique qui a fait chauffer les crampons, hier soir, sur la pelouse du stade Jean-Bouin à Paris.

Les rugbymen originaires du Caillou, de Walllis-et-Futuna et de Polynésie française, étaient opposés à la sélection militaire de Nouvelle-Zélande. Un petit événement en soi puisque le dernier match des « Defence Blacks » sur le territoire français remonte au 8 avril 1917, il y a près d'un siècle, donc. Et les Néozed n'avaient pas fait de détail (40-0).

Malgré cette séquence « souvenir », les retrouvailles ont été plutôt rudes pour le XV du Pacifique qui a essuyé un cinglant 50 à 0 face aux rugbymen de la NZ Army.

La rencontre, qui a été précédée par les haka du XV du Pacifique et de la Nouvelle-Zélande - relayé sur le Twitter de l'Armée de terre -, s'inscrivait dans les commémorations du Centenaire de la Première Guerre mondiale, rappelant les sacrifices des forces françaises et néo-zélandaises à l’époque et durant les cent ans qui se sont écoulés depuis.

Chacune leur tour, les 2 équipes font le hakka... Les spectateurs doivent être impressionnés ! pic.twitter.com/3PHwm9l2OM

— Armée de Terre (@armeedeterre) 29 Septembre 2015

Prochaine prestation des rugbymen du XV du Pacifique, après-demain, sur « leur » stade d'Agen, face à l'Armée de l'air. A l'endroit même d'où est partie la pirogue de l'équipe, il y a huit ans, à l'initiative d'Alexandre Filimoehala, adjudant-chef à l'époque. « C’est à force de voir nos jeunes et leurs qualités physiques non exploitées que j’ai eu l’idée de créer un XV du Pacifique », avait-il expliqué à l'époque.

Parmi les espoirs de cette équipe, couleur Pacifique, un certain Jocelino Suta, alors caporal…