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  • | Crée le 29.01.2016 à 16h20 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h23
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    Yoan Hnautra devant le musée du quai Branly en 2014, lors de l'exposition « Kanak, l'art est une parole ».

     

     

    Avec près de 700 partages et plus de 30 000 « vues » sur Facebook, le clip « Calédonie », interprété par Tidjo, le nom de scène de Yoan Hnautra, mis en ligne la semaine dernière a eu droit à son petit succès sur les réseaux sociaux.

     

    « J’ai publié la vidéo pour remonter le moral des étudiants calédoniens qui arrivent à Paris ou en métropole, surtout après tous les évènements qui se sont déroulés ici », explique  Yoan Hnautra, un Calédonien de 28 ans, originaire de la tribu de Traput, à Lifou.

    Installé en métropole depuis 2013, il a composé cette chanson évoquant « les sentiments que l’on éprouve lorsqu’on part de son pays, que l’on quitte ses parents et sa famille ». A Paris, Yoan a tenté l’aventure d’abord dans l’administration avant de se rabattre sur la musique.

     

    En métropole, il a retrouvé d’autres Calédoniens investis dans la musique, comme les membres du groupe « Echo du Pacifique », basé à Poitiers, avec qui il joue occasionnellement.

     

    Et le réalisateur du clip, d’une qualité pro, n’est autre que Sébastien Pidra – « un tonton », glisse Yoan – qui œuvre dans les métiers du cinéma en métropole. En Calédonie, Sébastien Pidra est aussi l’un des initiateurs de la déclinaison locale de l’Urban Film Festival, qui a lieu chaque année au centre culturel du Mont-Dore. Et Yoan a bon espoir que ce clip soit sélectionné pour la prochaine édition.

     

    Musicalement parlant, Yoan Hnautra n’est plus tout à fait un novice. Sur le Caillou, il avait sorti deux albums avant son grand saut vers la métropole. La chanson « Calédonie » était d’ailleurs issue du second opus.

     

    « On a tourné le clip il y a plus d’un an. On cherchait à retracer le parcours d’un Calédonien qui arrive dans la grande ville. C’est pour cela que symboliquement, le début commence dans les sous-sols du métro, se poursuit dans la rue où il peut vous arriver les pires trucs, et s’achève sur les toits de Paris… »

     

    Le Kanak n’a pas oublié un passage où il fait la coutume, dans son appartement. « Parce que même si on se trouve loin du pays, c’est important de garder nos façons de faire », dit-il pudiquement. « Ici, c’est le stress et le speed permanent, poursuit-il. Ce qui est plus difficile à retrouver, c’est les liens avec la famille et les amis ». Cette « fraternité et cette bonne humeur », c’est ce qui lui manque le plus… Son clip pourra en tout cas donner du beaume au cœur des calédoniens « exilés »…

     

    P. Ch.

     

     

    CALEDONIEJuste une petite dédicace à tout les calédoniens qui ont quitté le pays pour poursuivre leurs rêves.

    Posté par HK Wacitr sur mardi 19 janvier 2016

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