azerty

azerty

qwerty

qwerty

  • © 2016 AFP | Crée le 01.05.2016 à 21h21 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h10
    Imprimer
    afp_journal
    La ministre de l'Outre-mer George Pau-Langevin et le Premier ministre Manuel Valls le 1er mai 2016 à Lifou en Nouvelle Calédonie Théo Rouby -AFP

    Manuel Valls, qui poursuit son périple dans le Pacifique sud, a mis le cap dimanche sur la Nouvelle-Zélande, avant une escale impromptue lundi en Australie pour saluer un "partenariat stratégique majeur" après le méga-contrat de sous-marins remporté par DCNS.

    Pour la première visite d'un chef du gouvernement français en Nouvelle-Zélande depuis 1991 et 70 ans après le début des relations diplomatiques avec la France, le Premier ministre doit aborder l'intégration régionale des collectivités françaises du Pacifique mais aussi la lutte contre le terrorisme avec ce pays membre du Conseil de sécurité des Nations unies.

    Sans compter les échanges économiques, avec une rencontre prévue d'investisseurs et la visite d'une entreprise pilotée par des Français.

    Plus de trente ans après l’affaire du Rainbow Warrior, les relations entre Paris et Wellington se sont en effet largement normalisées.

    Changement de programme ensuite, Manuel Valls fera lundi une visite en Australie, après l'annonce d'un contrat de 34 milliards d'euros pour la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens, la maintenance et la formation des personnels.

    Ce contrat, "qui va créer de l'emploi en France comme en Australie", scelle "un partenariat qui nous engage pour cinquante ans (...) un partenariat stratégique majeur", a vanté le Premier ministre devant des journalistes depuis la Nouvelle-Calédonie.

    Outre le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull, il doit rencontrer l'équipe de DCNS ayant participé aux discussions pour remporter le plus important contrat de défense passé par l'Australie, face aux concurrents allemand et japonais.

    - Escale surprise symbolique -

    L'opportunité de passer par l'Australie était très grande pour Manuel Valls, en visite depuis jeudi dans cette région du Pacifique.

    Une étape à Canberra avait été prévue dans un premier temps en mars, mais le projet supprimé en raison d'impératifs de campagne électorale en Australie. Et Manuel Valls avait repoussé son voyage dans le Pacifique à la fin avril, en raison du report de la présentation en Conseil des ministres du projet de loi travail, toujours contesté en France notamment en ce 1er mai.

    Les services de Matignon ne cachaient pas ces derniers jours que l'éventualité d'un passage par l'Australie était revenue à l'ordre du jour avec l'opportunité de célébrer ce succès français en matière d'exportation de défense.

    "Nous avons convenu de symboliser par cette rencontre cet engagement (stratégique avec l'Australie) qui doit beaucoup au président de la République, au ministre de la Défense (Jean-Yves Le Drian), à toutes les équipes de la DCNS, de Thalès. C'est là l'équipe France", a insisté Manuel Valls.

    "Il fallait le symboliser, l'incarner (car) il reste encore beaucoup de travail entre nous", selon lui.

    Manuel Valls s'exprimait à Lifou, dans les îles Loyauté, dernière étape de son séjour calédonien axée sur le développement des possibilités touristiques de ce petit archipel, au titre du "rééquilibrage" économique en Nouvelle-Calédonie, thème décliné tout au long de sa visite sur le "Caillou".

    A Lifou, où lui a été réservé un accueil coutumier avec danses traditionnelles de jeunes gens au corps peint et couronnes de feuilles de cocotiers agrémentées de fleurs d'hibiscus, le locataire de Matignon a promis en particulier un examen de mesures fiscales pour assurer à Air Calédonie "le renouvellement de sa flotte". Il a aussi souhaité que des sites soient mieux préparés à accueillir des croisières, en provenance notamment d'Australie.

    Toujours au titre du "rééquilibrage" économique entre le sud, favorisé, et le nord, l'ouest et l'est du "Caillou", bien plus enclavés, le chef du gouvernement a sillonné l'île samedi, à la rencontre des diverses communautés calédoniennes, plaidant la nécessité d'un "destin commun" dans l'archipel alors que s'approche le référendum sur l'indépendance, au plus tard en novembre 2018, conformément aux accords de Nouméa (1998).

    L'idée est d'inviter les communautés calédoniennes à mieux préparer cette échéance. Il a invité tous les élus de l'archipel à se mobiliser dans ce sens, car "il y a beaucoup d'interrogations dans la population".

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner