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  • | Crée le 17.02.2016 à 17h22 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h23
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    L'île-capitale de Tarawa, dans l'archipel des Kiribati. (Photo Kiribati Environment and Conservation Division).

     

     

    Avec le réchauffement climatique et la hausse du niveau des océans, les Kiribati prennent l'eau. Et les trente-trois atoll coralliens de l'archipel, situés à deux mètres à peine au-dessus du niveau de la mer, pourraient être parmi les premiers à être balayés par les flots.

     

    Depuis plusieurs mois, le président Anote Tong multiplie les projets pour reloger les 100 000 habitants du micro-Etat insulaire : îles flottantes géantes, digues aux allures de forteresse, voire migration massive. « Je suis sûr que vous pensez que je suis fou, mais la situation est folle », avait-il déclaré en marge de la COP 21 de Paris, en novembre dernier, mais « je vous assure qu’ils ne le sont pas. Ils sont aussi réalistes que possible. »

     

    Aux Kiribati, le cyclone Pam a eu de sévères conséquences. (Photo Kiribati Environment and Conservation Division).

     

     

    Toutefois, et malgré les engagements signés sur la réduction des émissions de carbone, Anote Tong a récemment indiqué que « la science continue d'indiquer que nous allons continuer à sombrer sous les flots au cours du siècle ». « Nous devons donc vraiment examiner des stratégies d'adaptation et nous devrons construire des îles », a-t-il ajouté.

     

    C'est finalement l'option des Emirats Arabes Unis (EAU) et de la construction d'îles artificielles que les Kiribati pourrait retenir pour sauver sa population d'une émigration qui semble inéluctable. Des ingénieurs des Emirats Arabes Unis ont, par ailleurs, été engagés comme conseillers techniques. C'est aux EAU, en effet, que se trouve la plus grande île artificielle du monde, appelée « Palm Jumeirah ». Et où deux autres îles artificielles sont actuellement en cours de construction.

     

    L'île artificielle de Palm Jumeirah, à Dubaï. (Photo DR)

     

     

    « Il y a une lumière au bout du tunnel. Ce qui aurait été considéré comme un projet irréalisable et impossible peut maintenant devenir la solution, non seulement pour Kiribati, mais aussi pour tous les autres atolls », a déclaré le président Anote Tong, à notre confrère ABC.

     

    Pour mémoire, le Bureau of Meteorology du gouvernement australien a relevé une élévation moyenne du niveau des mers de 7,3 millimètres par an pour les Kiribati, depuis 1992. Une situation qui a déjà contraint certains villageois à abandonner leurs maisons.

     

     

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