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  • © 2016 AFP | Crée le 14.06.2016 à 15h11 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h14
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    Des policiers du Raid lors d'un exercice d'entraînement le 31 mai 2016 au Stade de France à Saint-Denis

    Un policier tué de plusieurs coups de couteau, sa compagne retrouvée morte: un homme se réclamant du groupe Etat islamique a frappé lundi soir dans une commune près de Paris, en plein Euro de football et sept mois après les attentats de novembre.

    L'assaillant a tué le policier habillé en civil, devant chez lui, avant de se retrancher au domicile de sa victime à Magnanville (Yvelines) et d'être abattu lors d'un assaut du Raid. Dans la maison, les policiers ont découvert le corps de sa compagne et retrouvé le fils du couple, âgé de trois ans, "choqué et indemne".

    A peine quelques heures après, l'agence Amaq liée au groupe jihadiste a affirmé qu'un "combattant de l'Etat islamique" (EI) avait tué le couple près de Paris, selon le centre américain de surveillance de sites jihadistes SITE.

    Selon des sources policières, l'homme "s'est revendiqué du groupe jihadiste" durant les négociations avec le Raid. Des témoins ont rapporté aux enquêteurs qu'il aurait crié "Allah akbar" en attaquant le policier.

    Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.

    "Toute la lumière sera faite" sur "la nature exacte" de "ce drame abominable", a déclaré François Hollande, qui "tiendra une réunion" mardi à 07H45 à l'Elysée.

    Ce drame intervient moins de deux jours après la tuerie d'Orlando (Etats-Unis) qui a fait 49 morts et 53 blessés dans un club gay, un acte perpétré par un Américain d'origine afghane qui s'est réclamé de l'EI. C'est aussi l'agence Amaq qui avait attribué le massacre d'Orlando à "un combattant de l'EI".

    Depuis les attentats parisiens du 13 novembre, qui ont fait 130 morts, la France vit plus que jamais sous menace terroriste. C'est dans ce lourd climat, et avec un dispositif de sécurité massif, que la France accueille depuis le 10 juin l'Euro de football.

    Vers 21H00, un homme, dont l'identité était encore inconnue, a attaqué le commandant de police de 42 ans, en poste aux Mureaux, dans un quartier pavillonnaire de Magnanville, dans les Yvelines (ouest de Paris).

    Peu après, tous les habitants du quartier autour de la maison ont été évacués, avant qu'un dispositif policier conséquent n'empêche toutes les allées et venues, a constaté un journaliste de l'AFP.

    - La France, cible numéro un -

    Puis les policiers de l'unité d'élite du Raid "sont rapidement arrivés sur les lieux. Des négociations étaient entamées et un plan d'assaut a été mis au point", a expliqué le porte-parole du ministère de l'Intérieur Pierre-Henry Brandet.

    Après l'assaut du Raid, un hélicoptère de la sécurité civile s'est posé à quelques centaines de mètres, alors que plusieurs camions de pompiers et du Samu sortaient du périmètre de sécurité.

    "Les négociations ne pouvant aboutir, il a été décidé de donner l'assaut", a ajouté le porte-parole. De fortes détonations on retenti vers minuit dans ce quartier résidentiel.

    "En y entrant les forces de l'ordre qui agissaient avec l'autorisation de légitime défense d'autrui ont trouvé le corps d'une femme" et "l'assaillant a été abattu", a rapporté le procureur de Versailles. Cette femme, la compagne du commandant tué, était secrétaire administrative au commissariat de Mantes-la-Jolie, a-t-on appris de source policière.

    Puis les policiers du Raid ont "sauvé" un petit garçon de trois ans "choqué mais indemne", qui a été pris en charge par les équipes médicales, selon le procureur.

    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a exprimé "son infinie tristesse" et a souligné "le grand professionnalisme" des policiers du Raid. Il se rendra mardi matin "aux commissariats des Mureaux et de Mantes-la-Jolie" pour "témoigner la solidarité du gouvernement".

    L'enquête a été confiée à la sous-direction antiterroriste (SDAT), à la police judiciaire de Versailles et à la Direction générale de la sécurité intérieure.

    "La France est aujourd'hui, clairement, le pays le plus menacé", avait estimé en mai le patron du renseignement intérieur, Patrick Calvar.

    Le 24 novembre 2015, le service de presse de l'Etat islamique dans la province d’Al-Raqqa avait diffusé une vidéo, dans laquelle des combattants francophones de l'EI menaçaient les Français de nouvelles attaques contre leurs "maisons".

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