Sauvetage de la SLN, plan d’urgence pour les exportations, message de soutien aux acteurs internationaux et prise en compte de la dimension nickel dans les discussions sur l’avenir institutionnel : les partenaires de l’Accord de Nouméa semblent avoir pris le taureau par les cornes.

Sauver la SLN 

Les signataires se sont accordés sur un plan de sauvegarde de la SLN. L’état, actionnaire d’Eramet, va peser de tout son poids pour garantir le financement du fonctionnement courant de la SLN. Il va aussi mettre la pression sur le groupe afin qu’il s’engage pour programmer la construction de la nouvelle centrale électrique. 

Booster les exportations

« Des mesures seront rapidement prises afin de conforter l’ensemble des métiers de la mine et de la métallurgie, et l’ensemble des zones du territoire. » Ce plan d’urgence vise à maintenir l‘activité minière sur la côte est et à garantir celle des petits mineurs et des  rouleurs.

Rassurer les opérateurs internationaux

Les partenaires se sont accordés sur « la nécessité d’adresser un message de Solidarité à l’ensemble des opérateurs du nickel en Nouvelle-Calédonie. (…) Ils en appellent à une démarche de solidarité renforcée entre tous les opérateurs de la filière nickel, et en particulier les trois grands opérateurs métallurgiques. » 

Lier avenir institutionnel et nickel 

Rappelant « leur attachement au rôle central qu’occupe l’usine du Nord dans le processus historique de rééquilibrage et la construction du pays », les partenaires s’engagent « à respecter la cohérence et la concordance des réflexions sur le nickel avec la démarche parallèle menée sur les enjeux institutionnels. »