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  • © 2017 AFP | Crée le 26.09.2017 à 19h48 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h32
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    Des forces de sécurité israéliennes et des équipes de secours sur la scène de l'attaque à l'entrée de Har Adar, une colonie de Cisjordanie occupée située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Jérusalem, le 26 septembre 2017 MENAHEM KAHANA-AFP

    Un Palestinien armé d'un pistolet a tué mardi trois Israéliens à l'entrée d'une colonie de Cisjordanie occupée avant d'être abattu, dernière en date d'une multitude d'attaques du même genre depuis deux ans.

    L'assaillant a ouvert le feu sur des membres des forces de sécurité gardant les accès de Har Adar, une colonie située à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Jérusalem, a indiqué la police israélienne.

    L'assaillant s'est présenté aux portes de Har Adar au moment où des travailleurs palestiniens se soumettaient au contrôle avant de commencer leur journée dans la colonie, selon la police.

    L'attitude de l'assaillant a suscité les soupçons des policiers et des gardes privés filtrant les entrées de la colonie et qui lui ont intimé l'ordre de s'arrêter. Il a alors sorti un pistolet et ouvert le feu, tuant trois personnes avant d'être abattu. Un quatrième israélien a été transporté à l'hôpital dans un état grave.

    "Quand je suis arrivé sur place, trois personnes étaient déjà mortes, et le terroriste était mort", a dit à l'AFP Moiti Fried, membre des secours.

    L'assaillant a été identifié par la police israélienne comme un habitant de Beit Surik, un village tout proche de Har Adar. Har Adar, colonie d'environ 4.000 habitants, est située en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'armée israélienne depuis cinquante ans, mais jouxte le territoire israélien.

    Elle est située en-deçà de la barrière de sécurité dressée par Israël pour se protéger des attaques palestiniennes et qui empiète largement sur le sol de Cisjordanie.

    Des dizaines de milliers de Palestiniens vont chaque jour travailler en Israël ou dans les colonies, souvent attirés par des rémunérations notablement plus élevées malgré la réprobation pouvant être associée parmi les autres Palestiniens à un tel emploi. L'assaillant disposait lui-même d'un permis de travail israélien.

    - Une situation précaire -

    Ces faits constituent la dernière en date des attaques anti-israéliennes, souvent commises par des hommes seuls, généralement plus jeunes que l'agresseur de Har Adar et surtout armés de couteaux.

    Israël, Jérusalem et les Territoires palestiniens restent en proie aux violences même si, quasiment quotidiennes à partir de l'automne 2015, elles se sont faites plus sporadiques au cours des derniers mois.

    Elles ont causé la mort d'au moins 295 Palestiniens ou Arabes israéliens, 50 Israéliens, deux Américains, deux Jordaniens, un Érythréen, un Soudanais et une Britannique depuis le 1er octobre 2015, selon un décompte de l'AFP.

    Les forces de sécurité israéliennes soulignent que le calme apparent régnant en Cisjordanie est précaire.

    La plupart des Palestiniens tués sont les auteurs ou auteurs présumés d'attaques. Nombre d'entre elles ont été perpétrées aux abords des colonies de Cisjordanie, où Israéliens et Palestiniens se retrouvent en contact direct.

    Plus de 600.000 colons israéliens vivent une coexistence souvent conflictuelle avec près de trois millions de Palestiniens en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

    La colonisation, c'est-à-dire les implantations civiles israéliennes en territoire occupé, est considérée comme un des principaux obstacles au règlement du conflit israélo-palestinien. Elle est illégale au regard du droit international.

    Le chef de la police israélienne Roni Alsheich, présent à Har Adar, a dit soupçonner que l'assaillant cherchait à pénétrer à l'intérieur de la colonie pour y mener son attaque. "La réaction rapide des forces de sécurité (...) a empêché le terroriste d'entrer dans la colonie", a-t-il dit.

    Les attaques palestiniennes sont attribuées par maints experts aux vexations de l'occupation israélienne qui dure depuis un demi-siècle, à l'absence de toute perspective proche d'indépendance, aux frustrations économiques et aux dissensions interpalestiniennes.

    Le gouvernement israélien invoque, lui, le refus palestinien de l'existence de l’État d'Israël ainsi qu'une culture d'incitation à la violence anti-israélienne, largement entretenue par les médias palestiniens selon lui.

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