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  • © 2018 AFP | Crée le 02.02.2018 à 06h20 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h03
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    Des secouristes des mines s'entraînent à Carletonville, en Afrique du Sud, le 10 mai 2016 MUJAHID SAFODIEN-AFP/Archives

    Les secours s'activaient jeudi soir pour remonter un millier de mineurs bloqués depuis vingt-quatre heures, apparemment sains et saufs, au fond d'une mine d'or d'Afrique du Sud à cause d'une panne d'électricité provoquée par un violent orage.

    Selon la compagnie Sibanye Gold, propriétaire de la mine, cette coupure de courant a provoqué un arrêt des ascenseurs et empêché dans la matinée la remontée de l'équipe de nuit de la mine de Beatrix, près de la ville de Welkom (centre).

    "Nous avons encore 955 employés au fond", a déclaré jeudi soir à l'AFP son porte-parole, James Wellsted.

    "Ils sont regroupés dans une zone sûre où la ventilation fonctionne. Nous leur fournissons de l'eau et de la nourriture", a poursuivi M. Wellsted, "pour l'instant tout le monde va bien".

    La région de Welkom a été frappée tard mercredi soir par un violent orage qui a provoqué la chute de plusieurs pylônes électriques et coupé les deux lignes qui alimentent la mine.

    La compagnie nationale d'électricité Eskom "est parvenue à en rétablir une pendant la journée, ce qui nous a permis de remonter 272 employés", a expliqué James Wellsted.

    Le reste de l'équipe de nuit, soit près d'un millier de mineurs, restait sous terre depuis vingt-quatre heures.

    "Nous essayons d'installer des générateurs de secours mais nous rencontrons des difficultés avec un logiciel", a encore indiqué le représentant de Sibanye Gold.

    "Nous essayons de résoudre ce problème", a-t-il dit.

    La compagnie Eskom tentait pour sa part de rétablir la ligne encore coupée afin de permettre la remise en marche des ascenseurs qui desservent le puits 3 de la mine.

    - 'Négligence' -

    La profondeur à laquelle les mineurs étaient bloqués restait à préciser. Les galeries les plus basses de la mine de Beatrix descendent jusqu'à 1.000 m sous la surface.

    L'Association du syndicat des mineurs (AMCU) a immédiatement réagi à l'incident, qualifié de "très grave compte tenu du nombre élevé" de mineurs prisonniers. Elle a dénoncé "le manque de plans de secours à la mine en terme de sources alternatives d'électricité".

    Selon l'AMCU, les mineurs bloqués risquent de se retrouver rapidement à court d'eau et d'alimentation.

    La principale centrale syndicale du pays, la Cosatu, a pour sa part immédiatement demandé "une enquête sur cet accident" et exigé que la compagnie soit "tenue responsable pour négligence".

    Sur la même ligne, le Syndicat national des mineurs (NUM) a déploré les mauvaises conditions de sécurité des mineurs.

    "Les grands groupes multinationaux comme Sibanye-Stillwater font très peu pour empêcher les accidents alors qu'ils devraient être les premiers à développer une culture de la sécurité", a regretté le NUM dans un communiqué.

    Les accidents miniers sont fréquents en Afrique du Sud, qui possède les mines les plus profondes au monde. En 2015, 77 personnes y sont mortes, selon la Chambre sud-africaine des mines.

    En août dernier, 5 mineurs sont morts dans une mine d'or proche de Johannesburg, ensevelis par l'effondrement d'une galerie.

    Pendant des décennies, l'extraction minière, particulièrement de l'or, a porté à bout de bras la croissance de l'économie sud-africaine. Sa production a toutefois récemment chuté à cause de l'épuisement de ses réserves.

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