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  • © 2016 AFP | Crée le 24.04.2016 à 19h21 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h09
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    Les ruines de la tour de Darahara, haute de plus de 60 mètres avant le tremblement de terre, à Katmandou le 24 avril 2016 PRAKASH MATHEMA-AFP

    De nombreuses cérémonies ont eu lieu dimanche au Népal à la mémoire des victimes du séisme qui a dévasté il y a un an ce pays pauvre de l'Himalaya, où la colère monte face à la lenteur de la reconstruction.

    Près de 9.000 personnes ont perdu la vie dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 survenu le 25 avril 2015, une catastrophe qui a détruit un demi-million de logements.

    Des centaines de Népalais ont notamment observé une minute de silence près du lieu à Katmandou où se dressait une tour du 19e siècle rasée par la secousse, où le Premier ministre K.P. Sharma Oli a déposé une gerbe de des fleurs. Non loin, là où se dressait un important temple, des moines bouddhistes récitaient des prières.

    La vie de Govinda Timilsina, guide de montagne, s'est arrêtée depuis qu'il a perdu sa maison dans le séisme, explique-t-il. Il n'ose pas la reconstruire lui même, en raison des complexes règles qui régissent les aides à la reconstruction.

    "Nous avons tout perdu, nous ne pouvons plus vivre dans le village", dit-il.

    Il a été contraint, avec sa mère, son épouse et leur garçon de trois ans, de quitter son district de Dhading pour un appartement d'une seule pièce à Katmandou.

    "Les règles gouvernementales sont tellement compliquées. Nous craignons de ne pas obtenir d'indemnisations si nous commençons les travaux nous-mêmes", poursuit-il.

    La communauté internationale s'est mobilisée pour financer la reconstruction de ce pays pauvre de l'Himalaya.

    Quatre milliards de dollars d'aide ont ainsi été réunis mais les dissensions entre partis politiques sur le contrôle de cet argent ont paralysé sa distribution et la plupart des victimes n'ont rien reçu d'autre qu'un modeste premier versement.

    Le séisme a fait vaciller une économie déjà fragile et la situation s'est encore aggravée avec le blocus pendant plusieurs mois du principal point de transit frontalier avec l'Inde par des manifestants opposés à la nouvelle Constitution, qui a crée des pénuries d'essence et de biens de première nécessité.

    Le tourisme a également beaucoup souffert, les visiteurs annulant leurs réservations après la mort d'alpinistes au camp de base de l'Everest et de randonneurs sur le populaire circuit de trekking du Langtang.

    L'Autorité nationale de reconstruction (NRA), qui supervise la reconstruction et la distribution des fonds, a fini par voir le jour en décembre.

    Le gouvernement a imposé à la population de respecter des normes antisismiques pour toucher les fonds de reconstruction mais il a mis des mois avant de publier ces instructions.

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