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  • © 2017 AFP | Crée le 13.07.2017 à 03h09 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h18
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    Donald Trump à Hambourg en Allemagne, le 7 juillet 2017 Tobias SCHWARZ-AFP/Archives

    La défense s'organisait mercredi à la Maison Blanche après les révélations d'une rencontre l'an dernier entre le fils aîné de Donald Trump et une avocate qu'il pensait être une émissaire du gouvernement russe capable de fournir des informations sur Hillary Clinton.

    Les démocrates reprochent à Donald Trump Jr., codirigeant de l'entreprise familiale, d'avoir accepté, en pleine campagne présidentielle en juin 2016, ce qui lui était présenté comme une offre d'informations du pouvoir russe afin d'aider le candidat républicain à la Maison Blanche. Ce qui s'assimilerait à une tentative de coordination avec la Russie - même si l'avocate n'avait apparemment pas les informations attendues, et dit qu'elle n'a rien à voir avec le Kremlin.

    L'un des avocats du président américain, Jay Sekulow, a fait le tour des télévisions pour tenter de contenir l'incendie et marteler l'argument central: ce rendez-vous n'avait rien d'illégal, et Donald Trump n'était, de toute façon, pas dans la boucle.

    "La rencontre elle-même et ce qui s'y est passé ne viole pas la loi. Le président n'était pas au courant", a résumé l'avocat sur ABC.

    Et de rappeler qu'une consultante du parti démocrate avait, à l'été 2016, été en contact avec des responsables ukrainiens dans le cadre de ses recherches sur les liens prorusses de l'ancien directeur de campagne de Donald Trump, Paul Manafort.

    Cette histoire est partagée par la sphère conservatrice pro-Trump sur les réseaux sociaux et la chaîne préférée du président, Fox News, sur le thème: Clinton a fait la même chose.

    "Pourquoi ne pas appliquer les mêmes standards aux démocrates. Regardez ce à quoi Hillary Clinton a pu échapper. Honteux!" a tweeté Donald Trump mercredi. Il a aussi défendu son fils, "ouvert, transparent et innocent".

    - Paranoïa à la Maison Blanche -

    Des signes indiquent que la crise actuelle dépasse les précédentes.

    Selon d'innombrables sources anonymes proches du locataire de la Maison Blanche et qui s'épanchent auprès du New York Times ou du Washington Post, Donald Trump est furieux de voir l'affaire russe gagner en ampleur, exaspéré contre ses collaborateurs ou ses avocats et particulièrement en colère contre les fuites à répétition.

    Il réfléchirait une nouvelle fois à un remaniement interne, selon le Times, certains membres de sa famille souhaitant le départ du secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus. Ce qui décuple la paranoïa dans la West Wing, où les diverses factions se regardent en chiens de faïence.

    Mercredi matin, un journaliste racontait sur la chaîne MSNBC que le président, sans événement public depuis son retour du G20 samedi, passait beaucoup de temps devant sa télévision.

    Une demi-heure plus tard, il tweetait: "La M.B. (Maison Blanche) fonctionne parfaitement bien, concentrée sur la santé, les baisses d'impôts et beaucoup d'autres choses. J'ai très peu de temps pour regarder la télévision".

    M. Trump s'envolera dans la soirée de mercredi pour Paris, où il doit rencontrer le président Emmanuel Macron et participer aux cérémonies du 14 juillet vendredi en tant qu'invité d'honneur.

    Sur le fond, la rencontre entre Trump junior et l'avocate russe, Natalia Veselnitskaya, représente l'élément le plus explicite pointant vers une éventuelle tentative de collusion entre le camp Trump et la Russie.

    Ce sera aux enquêtes officielles de trancher sur la réalité de ces allégations. L'une est conduite par le procureur spécial Robert Mueller, ancien directeur du FBI. Les deux autres principales sont menées par les commissions du Renseignement du Sénat et de la Chambre des représentants.

    Selon l'agence McClatchy mercredi, ces diverses investigations s'intéressent également de près à l'équipe numérique de la campagne Trump, alors dirigée par Jared Kushner, gendre et conseiller du président.

    Comme Paul Manafort, Jared Kushner a participé à la fameuse réunion avec l'avocate russe, même si ce n'était pour quelques minutes, selon son beau-frère.

    Les enquêteurs cherchent à savoir si les auteurs présumés russes de l'efficace campagne de désinformation et de piratage ayant visé Hillary Clinton et les démocrates ont été assistés ou orientés par des Américains.

    Hillary Clinton avait elle-même fait allusion à une telle coordination, le 1er juin, tant il lui paraît improbable que des Russes aient eu une expertise politique suffisante pour s'ingérer efficacement dans le débat politique américain.

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