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  • © 2016 AFP | Crée le 18.04.2016 à 17h40 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h09
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    Des membres de l'opposition syrienne du HCN, George Sabra, Asaad al-Zoabi et Mohammad Allouche le 15 avril 2016 à Genève FABRICE COFFRINI-POOL/AFP

    L'opposition syrienne envisageait de suspendre les négociations avec le régime de Damas, après les bombardements meurtriers du week-end en Syrie qui fragilisent davantage la trêve en vigueur dans ce pays en guerre.

    Alors que de violents combats ont coûté la vie à une vingtaine de civils dans le nord de la Syrie, le Haut comité des négociations (HCN) --qui regroupe les principaux représentants de l'opposition au président syrien Bachar al-Assad-- a indiqué dimanche à Genève que les pourparlers de paix risquaient d'échouer si le régime refusait de faire des compromis politiques et humanitaires.

    "Tous les scénarios sont possibles", a affirmé à l'AFP Abdel Hakim Bachar, membre du HCN et vice-président de la Coalition de l'opposition. "Pas un retrait pur et simple, mais une suspension (..) si la situation reste telle quelle".

    Une nouvelle session de négociations indirectes entre le régime Assad et l'opposition a débuté mercredi à Genève, sous l'égide de l'émissaire spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura.

    A Alep (nord), vingt-deux civils ont été tués ce week-end dans des bombardements, l'un des bilans les plus meurtriers depuis le début fin février de la trêve entre régime et rebelles, a rapporté dimanche l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Samedi, au moins six civils avaient été tués et huit blessés dans le bombardement par l'aviation syrienne d'un quartier rebelle de l'est d'Alep, l'ex-capitale économique de Syrie divisée en deux depuis 2012, d'après l'OSDH.

    Les insurgés ont riposté à coup de roquettes contre des quartiers sous contrôle du régime dans l'ouest de la ville, faisant 16 morts, dont 10 enfants, a rapporté la même source.

    "Il y a une escalade évidente et il s'agit de l'épisode le plus violent à Alep et sa province" depuis l'accord de cessation des hostilités initié par Moscou et Washington et entré en vigueur le 27 février, a affirmé Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH. "Cette escalade menace directement le cessez-le-feu", selon lui.

    - 'Impasse' -

    Signe de cette fragilité, le négociateur en chef de l'opposition syrienne Mohammad Allouche a appelé dimanche à de nouvelles attaques contre l'armée du régime de Bachar al-Assad.

    "Ne vous fiez pas au régime et ne vous attendez pas à ce qu'il prenne pitié de vous. Frappez-les (...) de tous les côtés", a tweeté M. Allouche, en citant un verset du Coran.

    Plus tard à Genève, M. Allouche a affirmé qu'il voulait appeler les rebelles à "se protéger (...) et à être totalement préparés à répondre à toute attaque du régime".

    Pour Yahya al-Aridi, membre du HCN, "la position de Allouche est personnelle".

    Malgré cette distanciation par rapport aux déclarations du dirigeant de Jaich al-Islam, les représentants de l'opposition réunis à Genève semblaient circonspects sur l'engagement du régime à trouver une solution politique à un conflit qui est entré en mars dans sa sixième année et qui a fait plus de 270.000 morts et des millions de déplacés.

    "Les négociations sont presque arrivées à une impasse en raison de l'entêtement du régime à refuser de discuter du sort d'Assad", a déclaré à l'AFP un membre du HCN.

    "Ce round est menacé d'un échec si les grandes puissances, et notamment les Etats-Unis et la Russie, n'interviennent pas pour faire pression" sur Damas, a-t-il dit, sous couvert de l'anonymat.

    Le HCN réclame la mise en place d'un organe gouvernemental de transition, mais sans la présence du président syrien, dont il exige le départ préalable.

    Le régime de Damas se dit quant à lui prêt à envisager un gouvernement de coalition avec l'opposition, mais considère que le sort du président Assad n'est pas négociable.

    Abdel Hakim Bachar a souligné qu'aucun progrès n'avait été fait au plan de l'aide humanitaire, ni sur celui des prisonniers. "Et la trêve est pratiquement rompue, car il y a actuellement une offensive contre Alep sur trois axes", a-t-il déploré.

    La province septentrionale d'Alep, morcelée entre armée, insurgés, jihadistes et Kurdes, connaît depuis une semaine une escalade de violence avec des affrontements impliquant quasiment tous les belligérants de la guerre.

    "Alep est la clé de la guerre et de la paix en Syrie. Chaque partie impliquée dans la guerre a un intérêt dans Alep", rappelle M. Rahmane.

    L'organisation Etat islamique (EI), exclue de la trêve, gagne du terrain dans le nord de la province au détriment à la fois du régime et des rebelles, selon l'OSDH.

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