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  • © 2016 AFP | Crée le 26.07.2016 à 15h42 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h25
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    Un adolescent extrait des décombres lors de raids aériens le 25 juillet 2016 sur Alep

    L'émissaire de l'ONU pour la Syrie doit rencontrer des représentants des Etats-Unis et de la Russie pour évoquer le conflit mardi à Genève (Suisse), au lendemain de bombardements meurtriers près d'Alep qui font craindre une aggravation de la crise humanitaire.

    Moscou, allié du président syrien Bachar al-Assad, et Washington se sont mis d'accord sur une coopération accrue et des "mesures concrètes" destinées à sauver la trêve en Syrie et à combattre les jihadistes, notamment ceux du groupe Etat islamique (EI).

    Mais ce projet, qui pourrait comprendre une coopération entre les militaires américains et russes sur place, suscite le scepticisme d'un certain nombre de responsables à Washington, réticents à partager avec Moscou des renseignements sur la Syrie.

    Et le secrétaire américain à la Défense Ashton Carter a jugé lundi que la Russie était encore "loin" des positions des Etats-Unis sur un certain nombre de dossiers, dont la mise en place d'une transition politique qui verrait le retrait de M. Assad et le ciblage non pas de l'opposition modérée, mais des "extrémistes".

    Mardi, les chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov doivent également se rencontrer au Laos, en marge d'une rencontre des pays d'Asie du Sud-Est (Asean).

    De son côté, l'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura espère relancer des pourparlers de paix en août, après l'échec de deux sessions de négociations cette année.

    - 'Crimes de guerre'-

    Face à la situation humanitaire dramatique dans les quartiers rebelles d'Alep, la grande ville du Nord, assiégés par le régime syrien, l'ambassadeur de France à l'ONU a appelé à un cessez-le-feu humanitaire immédiat, après le bombardement de quatre hôpitaux et d'une banque de sang par les forces gouvernementales.

    "Le Conseil de sécurité ne peut pas accepter que ces crimes de guerre - oui, des crimes de guerre - se répètent", a lancé François Delattre.

    L'ONU a de son côté réclamé une trêve humanitaire de 48 heures chaque semaine pour ravitailler les civils pris au piège à Alep.

    Les quartiers rebelles de la deuxième ville de Syrie sont totalement assiégés depuis le 17 juillet par les forces du régime, aggravant la situation humanitaire pour leurs plus de 200.000 habitants. Aucune aide de l'ONU n'a pu entrer dans ces secteurs depuis le 7 juillet.

    Le ravitaillement en nourriture des habitants des quartiers "risque de se tarir dès la mi-août", a averti lundi le patron des opérations humanitaires de l'ONU, Stephen O'Brien.

    Lundi, 12 civils ont été tués dans des zones rebelles d'Alep par des barils d'explosifs largués par le régime, et 10 autres à Atareb, à l'ouest de la ville, dans des bombardements "menés vraisemblablement par les avions russes", a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

    Moscou a lancé en septembre 2015 une campagne aérienne pour soutenir les forces du président syrien, alors en difficulté.

    Les sources sur lesquelles se base l'Observatoire identifient les auteurs des frappes en fonction du type d'avion, de leur localisation et des munitions utilisées.

    Divisée depuis 2012 entre des quartiers ouest tenus par le régime et des quartiers est contrôlés par des rebelles, l'ex-capitale économique de Syrie est l'une des villes les plus touchées par la guerre.

    - Attentat à Damas -

    A Damas, fief du régime, un attentat à la voiture piégée a fait "plusieurs blessés" lundi soir à Kafar Soussé, un quartier moderne et huppé, selon l'agence officielle Sana.

    Kafar Soussé a été également parmi les quartiers de la capitale où des manifestations pacifiques ont eu lieu en 2011, comme dans l'ensemble du pays, avant d'être réprimées dans le sang par le régime.

    Le pays a alors sombré dans une guerre civile qui a fait jusqu'à présent plus de 280.000 morts et a poussé plus de la moitié de la population à fuir.

    Le conflit est devenu de plus en plus complexe, avec l'ingérence de nombreuses puissances régionales et internationales, ainsi qu'avec la montée en puissance de groupes jihadistes comme le groupe Etat islamique ou le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda.

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