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  • © 2016 AFP | Crée le 13.04.2016 à 16h11 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    Le médiateur de l'ONU en Syrie Staffan de Mistura le 11 avril 2016 à Damas LOUAI BESHARA-AFP/Archives

    Les négociations de paix sur la Syrie reprennent mercredi à Genève, au moment où sur le terrain la trêve risque de voler en éclat et que le régime organise des élections législatives dans les régions qu'il contrôle.

    Ce nouveau cycle de pourparlers intersyriens, qui devrait durer une dizaine de jours, intervient trois semaines après un premier round n'ayant pas permis d'avancée majeure.

    "La prochaine phase des pourparlers de Genève (est) cruciale" car "elle se concentrera sur la transition politique, la gouvernance et les principes constitutionnels", avait averti lundi à Damas le médiateur de l'ONU en Syrie Staffan de Mistura.

    Le fossé reste énorme entre régime et opposition sur la question de la transition politique car l'opposition réclame la création d'un corps exécutif doté de tous les pouvoirs mais dont serait exclu le président Assad. Le régime exige quant à lui un gouvernement élargi à des membres de l'opposition et sous la présidence d'Assad.

    Cette reprise des pourparlers coïncide avec les élections législatives que le régime de Bachar al-Assad organise mercredi dans les zones qu'il contrôle. Il s'agit du second scrutin depuis le début de la guerre en 2011, qui est dénoncé comme "illégitime" par l'opposition et par les pays occidentaux.

    M. de Mistura a par ailleurs fait part mardi au Conseil de sécurité de son inquiétude devant l'escalade des combats en Syrie qui menace la reprise des négociations, selon des diplomates. S'adressant au Conseil par vidéo-conférence depuis Téhéran, il a déploré "une augmentation du niveau de violence", tout en estimant que cette escalade, surtout marquée à Hama, Damas et Alep (nord), "restait contenue".

    La trêve en Syrie semble en effet de plus en plus fragile, le régime, les jihadistes et les rebelles se préparant pour une bataille décisive dans la province septentrionale d'Alep.

    Washington, Paris mais aussi Téhéran se sont dit inquiets d'un récent regain de violences et d'une possible violation du cessez-le-feu instauré par les Américains et les Russes et qui tenait globalement depuis le 27 février.

    Le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a fait état d'"une recrudescence notable des opérations militaires, notamment dans la province d'Alep, par rapport au mois de mars".

    - 'La trêve a donné l'espoir' -

    Les combats font rage entre troupes du régime et ses alliés comme la Russie d'une part et jihadistes d'Al-Qaïda et des alliés rebelles d'autre part sur plusieurs fronts le long de l'autoroute Alep-Damas.

    Province morcelée entre régime, rebelles, jihadistes et Kurdes, "Alep détient la clé de la paix ou de la guerre en Syrie", a affirmé le directeur de l'OSDH à l'AFP.

    Comme le groupe ultraradical Etat islamique (EI), le Front Al-Nosra est exclu de l'accord de cessation des hostilités. Mais il combat aux côtés de groupes rebelles qui sont concernés par la trêve.

    Les quartiers rebelles de la métropole elle-même ont été bombardés par les avions du régime lundi, alors que depuis la cessation des hostilités, le nombre de raids de l'armée de l'aire syrienne avait nettement diminué.

    Aucune frappe n'a eu lieu mardi mais les gens ont peur de sortir de chez eux.

    "J’étais parti en Turquie en 2014 avec ma famille après des raids meurtriers sur l'est d'Alep. Je suis revenu après l'entrée en vigueur de la trêve mais aujourd'hui je crains le même scénario", confie Abou Mohammad, un habitant de 38 ans.

    Le Premier ministre syrien Waël al-Halqi avait prévenu dimanche que le régime et ses "partenaires russes" étaient prêts à lancer une offensive pour reprendre Alep.

    A Washington, le porte-parole du département d'Etat Mark Toner a dit la "préoccupation" des Etats-Unis face aux offensives qui se préparent pour le contrôle d'Alep "alors qu'il y a là-bas des groupes d'opposition concernés par la cessation des hostilités".

    "Tout le monde doit se concentrer sur Al-Nosra et Daech", a-t-il affirmé, en référence à l'EI qui a d'ailleurs pris à Al-Nosra la majorité du camp palestinien de Yarmouk, à Damas.

    Inquiétude également à Téhéran, principal allié régional du régime syrien, qui a dénoncé des violations du cessez-le-feu à l'occasion d'une visite mardi de M. de Mistura.

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) s'est également alarmé mardi des menaces qui pèsent sur la trêve en Syrie, qui a facilité notamment les livraisons d'aides à la population.

    "Le cessez-le feu a (...) donné à la population beaucoup plus qu'un simple accès aux marchés, elle leur a donné un accès à l'aide. Elle leur a donné de l'espoir", a déclaré à l'AFP le numéro 2 du PAM, Matthew Hollingworth. "Et la fin du cessez-le-feu doucherait cet espoir".

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