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  • © 2017 AFP | Crée le 04.09.2017 à 22h14 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h28
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    Un membre des Forces démocratiques syriennes (FDS) patrouille à l'intérieur d'un immeuble près de la Vieille ville de Raqa, le 3 septembre 2017 Delil souleiman-AFP

    Dans la vieille ville de Raqa, des combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) patrouillent, fusil d'assaut en bandoulière. Le quartier a été repris aux jihadistes du groupe Etat islamique (EI), mais ces derniers multiplient les contre-attaques.

    Partout, des immeubles effondrés transformés en amas de béton éventré et de tôles déchiquetées. L'air est envahi par l'odeur pestilentielle des dépouilles de jihadistes, abandonnées sur le bord de la chaussée.

    Vendredi, les FDS, une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont annoncé avoir reconquis le quartier dans son intégralité, poursuivant leur progression dans Raqa, important bastion de l'EI dans le nord de la Syrie.

    Mais depuis, les jihadistes multiplient les contre-attaques pour tenter de reprendre pied dans le secteur.

    Une explosion vient déchirer le silence, un champignon de fumée grise envahit le ciel. Les avions de la coalition internationale poursuivent leurs frappes aériennes en soutien aux FDS, qui ont déployé leurs tireurs embusqués dans les étages supérieurs des immeubles pour surveiller les abords du quartier.

    "Nous ratissons les rues près du Vieux Raqa. Daech (acronyme en arabe de l'EI, ndlr) a attaqué certaines de nos positions mais nous les avons contrecarrés et les avions de la coalition les ont frappés", expliquait dimanche à l'AFP Arkich Siamand, commandant kurde des FDS, observant de la fenêtre d'un immeuble la fumée qui monte au ciel.

    - 'Multiplier les assauts' -

    Selon lui, l'organisation extrémiste "va multiplier les assauts pour tenter de reprendre la vieille ville, qui est stratégiquement très importante".

    Entrées le 6 juin dans Raqa, les FDS ont chassé les jihadistes de plus 60% de la cité, qui était sous le contrôle des combattants de l'EI depuis 2014.

    Ces derniers contrôlent toujours une partie du nord et du centre de Raqa, où quelque 25.000 civils sont toujours pris au piège des combats, selon l'ONU.

    L'alliance arabo-kurde avait effectué début juillet sa percée dans la vieille ville, aidée par les frappes de la coalition qui avaient ouvert deux brèches dans le mur de Rafiqah entourant ce secteur.

    La muraille --datant du 8e siècle-- porte encore les stigmates des combats et des frappes aériennes. Non loin de là, des voitures criblées de balles ont été abandonnées à l'entrée des ruelles étroites.

    "Nous avons sorti tous les éléments de l'EI du vieux Raqa. C'était là leur centre stratégique, où se trouvaient leurs combattants étrangers", se réjouit Ardelan Hassaké, un commandant des FDS qui accompagne une équipe de l'AFP lors d'une visite du quartier.

    "Toutes leurs forces étaient là, ils ont essayé à plusieurs reprises de nous attaquer pour reprendre le quartier, mais nous avons brisé leurs offensives", poursuit-t-il avec fierté.

    Dans un immeuble, plusieurs commandants sont installés à même le sol. L'un d'eux, visage rivé sur une tablette, détermine les positions où se trouvent encore des combattants de l'EI, dans une rue au sud du mur de Rafiqah. L'ordre est donné aux soldats d'attaquer.

    Un peu plus loin, à l'étage d'un immeuble, un sniper installe son arme à la fenêtre, se préparant à viser des jihadistes qu'il a repérés, près d'une tour de télécommunication aux abords de la vieille ville.

    - 'Proies de l'EI' -

    Des draps bleus et roses ont été tirés en travers des rues du quartier pour bloquer la vue des snipers de l'EI et protéger les déplacements des FDS.

    Secteur historique, la vieille ville jouxte un quartier administratif stratégique dans le centre de Raqa, où se trouvent notamment l'ex-siège du gouverneur et les bâtiments qui abritaient les services de renseignements.

    La prochaine cible des FDS: des silos à grain, situés à près d'un kilomètre de la vieille ville. Embusquées dans un immeuble non loin de là, des combattantes kurdes appartenant aux Unités de protection de la Femme surveillent les mouvements des jihadistes dans ce secteur.

    A une fenêtre, Biritan Joudi attend, le doigt sur la gâchette, son arme posée sur un coussin. "Nous attendons les proies de l'EI pour leur faire exploser la tête", lance sur un ton déterminé la jeune combattante.

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