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  • © 2016 AFP | Crée le 23.04.2016 à 23h31 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h09
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    Des bénévoles du service de défense civil syrien évacuent des gens d'un immeuble détruit par des bombardements, dans un quartier rebelle d'Alep le 23 avril 2016 AMEER ALHALBI-AFP

    Vingt sept civils ont péri samedi dans de nouveaux bombardements du régime contre des fiefs rebelles dont celui d'Alep, ont indiqué les secours et une ONG.

    Pour le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, la trêve initiée par les Etats-Unis et la Russie et entrée en vigueur le 27 février, "n'existe plus" après de nombreuses violations commises aussi bien par les rebelles que par le régime.

    Samedi, 12 civils ont péri dans des raids aériens contre des quartiers rebelles de l'est de la ville d'Alep, dans le nord du pays en guerre, a affirmé à l'AFP un responsable local de la défense civile.

    Les raids ont commencé le matin contre plusieurs quartiers rebelles, dont celui très populeux de Boustane al-Qasr, selon un correspondant de l'AFP sur place. Mais le plus meurtrier à visé Tariq al-Bab, où selon un secouriste, 12 civils sont morts.

    Au moins neuf autres civils ont été blessés dans d'autres raids, selon la défense civile.

    Les secouristes se sont activés à sortir les gens bloqués dans les immeubles endommagés par les frappes; un membre de la défense civile a fait descendre par une échelle une femme d'un immeuble endommagé alors qu'un autre volontaire a réussi à évacuer avec une grue un jeune homme portant un enfant dans ses bras d'un étage supérieur d'un immeuble défiguré par la frappe.

    A proximité, un pick-up transporte les restes d'un mort.

    Après plusieurs semaines de calme qui avaient permis aux habitants de reprendre leur souffle, les quartiers rebelles de l'est d'Alep sont visés pour le deuxième jour consécutif par des raids d'une rare intensité.

    Au nord-est de Damas, 13 personnes ont trouvé la mort dans des bombardements des forces gouvernementales contre Douma, bastion du groupe rebelle Jaich al-Islam, qui était engagé par l'arrêt des hostilités, selon l'OSDH.

    Parmi les morts figurent trois femmes et deux enfants, a précisé l'ONG. Il s'agit du bilan le plus meurtrier à Douma depuis l'instauration de la trêve, selon l'OSDH.

    Et dans la province centrale de Homs, deux civils ont été tués dans des raids aériens du régime sur la localité rebelle de Talbissé, selon l'OSDH.

    Vendredi, 25 civils ont été tués et 40 blessés par les raids du régime contre les secteurs rebelles d'Alep. L'armée et les rebelles se partagent depuis juillet 2012 la ville.

    "La trêve n'existe plus, elle est finie", a dit à l'AFP M. Abdel Rahmane. "Il y a des frappes et des combats à travers l'ensemble du pays, d'Alep jusqu'à Damas".

    Il a fait état de "combats féroces dans la Ghouta orientale près de Damas" entre rebelles et forces prorégime.

    M. Abdel Rahmane a affirmé qu'il avait cessé d'établir les listes de violations comme aux premières semaines de la trêve, car "maintenant c'est de nouveau la guerre" et non plus de simples violations. "La plupart des régions où la trêve était respectée sont de nouveau le théâtre de combats."

    Ces derniers jours la communauté internationale a exprimé son inquiétude quant à l'avenir de la trêve.

    "Je suis très inquiet concernant la cessation des hostilités qui s'effiloche" et je me demande "si elle est durable", a déclaré vendredi le président américain Barack Obama.

    La guerre en Syrie a fait au moins 270.000 morts en cinq ans, selon l'OSDH.

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