Une pollution encore inconnue.

Ce mercredi matin, vers 7 heures, le MRCC Nouméa (secours en mer) a été prévenu par un plaisancier de la présence d'une nappe suspecte de cinquante mètres sur cinquante entre l'île Larégnère et l'îlot Maître, à proximité du récif de « sèche croissant ».

Une équipe d'évaluation du centre de traitement des crises maritimes (CTCM), renforcée d'un officier de liaison de la direction de la sécurité civile et de la gestion des risques, a procédé aux prélèvements sur place afin de définir la nature de la nappe.

À 11 heures, le centre d'expertises pratiques de lutte antipollution (CEPPOL) indique qu'il ne s'agit ni d'hydrocarbures, ni de produits chimiques mais de corps organiques dont la nature reste à déterminer.

À 12 heures, l'avion Gardian survole la zone et constate la disparition quasi-totale de la nappe et écarte définitivement le risque de pollution d'hydrocarbures. Les échantillons prélevés dans la nappe ont été remis à un laboratoire pour analyse.

Le résultat de ces analyses sera transmis à la direction des affaires sanitaires et sociales (DASS).