Simon Loueckhote est un grand pratiquant de Facebook. Son profil est public, ce qui permet de suivre quasiment en temps réel le périple de l'ex-sénateur, qui se rend actuellement au comité des signataires.

Car son vol Air France AF275 a été victime d'une panne en plein vol de l'un de ses moteurs, peu après son décollage de Tokyo-Narita.

Ce qui l'a obligé à prendre une route de dégagement et à se poser à Khabarovsk, une charmante bourgade de 600 000 habitants située à quelques encablures (800 km, une paille pour cette immense région) de Vladivostock, à l'extrême orient de la Russie.

Heureusement pour Simon Loueckhote, le Wi-Fi était disponible dans cet aéroport, « pas plus grand que Tontouta », précise-t-il. Ce qui lui a permis de réaliser quasiment un direct sur l'évolution de la situation.

Et comme il faut bien passer le temps, l'ex-sénateur, sans doute à l'instar d'autres passagers, a pu goûter aux spécialités locales.

L'avion, qui est resté 7 heures au sol, a finalement pu redécoller vers 21 h 30 locales pour rejoindre l'aéroport de Tokyo Haneda, a indiqué l'AFP dans une dépêche.

Air France prendra en charge l'hébergement sur place des 275 passagers, qui repartiront mercredi en direction de Paris-Charles-de-Gaulle, a précisé la compagnie.

Le comité des signataires doit démarrer vendredi. D'ici là, Simon Loueckhote et les derniers arrivants devraient donc être à l'heure…

On ne sait en revanche pas encore si Simon Loueckhote a prévu de faire un direct vendredi depuis le comité des signataires ou si smartphones et Wi-Fi seront proscrits de l'hôtel Matignon, là où doit se tenir le comité.

P. Ch.