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  • © 2016 AFP | Crée le 26.04.2016 à 15h18 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h10
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    L'usine DCNS le 22 octobre 2014, à Cherbourg CHARLY TRIBALLEAU-AFP/Archives

    Le groupe français DCNS a remporté mardi face à ses concurrents allemand et japonais un mégacontrat estimé à 34 milliards d'euros en vue de la construction de la prochaine génération de sous-marins australiens.

    Le Premier ministre australien Malcolm Turnbull a annoncé mardi lors d'une conférence de presse l'issue d'un processus d'appel d'offres de plusieurs années, après en avoir informé le président français François Hollande.

    La recommandation du panel chargé d'étudier les offres était "sans équivoque", a déclaré le chef du gouvernement australien. "L'offre française présentait les meilleures capacités pour répondre aux besoins uniques de l'Australie."

    Ce contrat à 50 milliards de dollars australiens (34,5 milliards d'euros) est la plus importante commande militaire passée par l'Australie.

    Il porte sur 12 sous-marins océaniques qui devront remplacer les sous-marins actuels de la classe Collins fonctionnant au diesel et à l'électricité.

    "La France est reconnaissante de la confiance que lui témoigne l'Australie et fière de l'excellence technologique dont ses entreprises ont su faire preuve dans cette compétition de haut niveau", a déclaré l'Elysée dans un communiqué.

    "Magnifique succès pour DCNS et notre industrie; fierté pour nos ingénieurs, techniciens et ouvriers", a écrit sur Twitter le Premier ministre Manuel Valls. "Coup de chapeau au partenariat franco-australien. La France qui avance, la France qui gagne".

    Le spécialiste français du naval de défense détenu par l'Etat et Thalès était en concurrence avec l'allemand ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS) et un consortium emmené par Mitsubishi Heavy Industries et soutenu par le gouvernement japonais.

    DCNS proposait une version à propulsion classique de son Barracuda, quand ThyssenKrupp défendait Type 216 et le Japon le Soryu.

    - Choix 'historique' pour Paris -

    Le processus d'appel d'offres a été politiquement sensible en Australie, avec en toile de fond les craintes pour l'avenir de l'industrie navale australienne.

    Canberra cherchait à obtenir des assurances qu'une grande partie du processus de fabrication serait réalisée en Australie de façon à maximiser la participation et l'emploi de l'industrie australienne.

    "C'est un grand jour pour notre marine, un grand jour pour l'économie australienne du 21e siècle, un grand jour pour l'avenir de l'emploi", a déclaré M. Turnbull à Adelaide, où les sous-marins seront construits.

    "Ce nouveau succès sera créateur d’emplois et de développement en France comme en Australie", a assuré de son côté l'Elysée.

    "Le choix par l'Australie de la France et de DCNS comme partenaires pour la construction de 12 sous-marins est historique", a encore affirmé la présidence française.

    "Il marque une avancée décisive dans le partenariat stratégique entre les deux pays, qui vont coopérer durant 50 années sur l'élément majeur de souveraineté que représente la capacité sous-marine."

    L'entrée en service des nouveaux sous-marins est prévue en 2027.

    Le contrat prévoit une enveloppe globale sur 50 ans comprenant notamment les infrastructures, la maintenance et la formation des équipages.

    Les 12 sous-marins, a assuré M. Turnbull, seront "les vaisseaux les plus sophistiqués construits dans le monde".

    Des médias avaient annoncé la semaine dernière que l'issue de l'appel d'offres approchait.

    Citant des sources proches du dossier, le Wall Street Journal avait rapporté que le Japon, considéré pendant plusieurs mois comme le favori, était quasi hors course.

    Canberra estimait selon le journal que l'offre japonaise posait "un risque considérable" compte tenu du manque d'expérience de Tokyo dans la construction navale à l'étranger.

    L'Australie a annoncé en février une rallonge de 29,9 milliards de dollars australiens (19,4 milliards d'euros) du budget de la Défense sur les dix années à venir pour faire face aux enjeux géopolitiques en Asie-Pacifique.

    Alliée des Philippines, l'Australie s'inquiète notamment de l'attitude de la Chine en mer de Chine méridionale, objet d'âpres contentieux territoriaux entre Pékin et les capitales régionales.

    La Chine y mène d'énormes opérations de remblaiement d'îlots, transformant des récifs coralliens en ports, pistes d'atterrissage et infrastructures diverses.

    L'Australie est également engagée dans la coalition emmenée par les Etats-Unis contre l'organisation Etat islamique en Syrie et en Irak.

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