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  • © 2017 AFP | Crée le 11.07.2017 à 19h36 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h17
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    Mathieu Valbuena et Karim Benzema, sous le maillot des Bleus avant un match amical contre la Jamaïque, le 8 juin 2014 PHILIPPE HUGUEN-AFP/Archives

    L'enquête a-t-elle été loyale ? La Cour de cassation rend mardi sa décision concernant le pourvoi de l'attaquant star du Real Madrid Karim Benzema, qui conteste la régularité de l'enquête dans l'affaire de la tentative de chantage à la sex-tape contre le joueur Mathieu Valbuena.

    En décembre dernier, la cour d'appel de Versailles a validé l'enquête mais Benzema, ainsi que son ami d'enfance Karim Zenati, mis en examen, ont formé un pourvoi en cassation.

    L'affaire a débuté en juin 2015, lorsque Valbuena avait reçu un appel d'un maître-chanteur menaçant de divulguer une vidéo intime, et qui lui proposait de trouver un arrangement, sans évoquer de montant à payer.

    Un mois plus tôt, l'ex-international français Djibril Cissé avait fait part à Valbuena de "murmures", en évoquant l'existence de cette vidéo. Il a été mis en examen fin février.

    L'enquête avait permis d'identifier les cerveaux présumés de l'entreprise de chantage, Mustapha Zouaoui et Axel Angot, qui gravitent depuis des années autour des footballeurs, ainsi que le corbeau présumé, Younès Houass.

    Zouaoui et Angot s'étaient ensuite tournés vers Karim Zenati, un ami de Benzema, afin que l'attaquant du Real Madrid pousse Valbuena à payer.

    Ils ont été mis en examen pour tentative de chantage ou complicité et participation à une association de malfaiteurs.

    Au coeur des débats, la question de la loyauté de la preuve et d'une éventuelle provocation à l'infraction.

    Rapidement après les premiers appels, qui ont commencé le 3 juin 2015, les maîtres chanteurs intiment à Valbuena de désigner une personne de confiance pour négocier. Avec l'accord de la justice, ce sera un commissaire de police, qui se présentera sous le nom de Lukas.

    L'avocat à la Cour de cassation de MM. Benzema et Zenati, Me Patrice Spinosi, estime que le policier a eu un "rôle très actif": "C'est lui qui va relancer, pousser à la négociation". Si bien que, selon l'avocat, sans l'intervention du fonctionnaire de police, l'infraction n'aurait pas été caractérisée.

    Thèse battue en brèche par Me Frédéric Thiriez, ancien président de la Ligue de football professionnel (LFP) et surtout conseil de Valbuena devant la Cour de cassation. Selon lui, l'infraction était "déjà constituée" lorsqu'est intervenu le policier.

    L'avocat général Patrick Bonnet a quant à lui préconisé le rejet du pourvoi et donc la validation de l'enquête, qui touche à sa fin.

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