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  • © 2016 AFP | Crée le 19.04.2016 à 11h15 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h09
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    Avec plus de 100.000 évacués à loger et nourrir, le Japon était confronté en ce début de semaine à un important défi logistique après les tremblements de terre qui ont provoqué la mort de 44 personnes, les sauveteurs cherchant encore des disparus.

    Ce pays habitué aux catastrophes naturelles vit sa situation humanitaire la plus difficile depuis le séisme du 11 mars 2011, qui était cependant d'une ampleur sans commune mesure car suivi d'un tsunami meurtrier à l'origine d'un grave accident nucléaire.

    Des dizaines de milliers de personnes ont passé une nouvelle nuit dans des abris de fortune ou des logements provisoires. Beaucoup ont dormi dans leur voiture, selon les médias.

    Quelque 25.000 soldats, pompiers, médecins et autres sauveteurs ont été mobilisés dans la région, où des dizaines de villages ont vu leurs maisons traditionnelles de bois s'effondrer ou être emportées par la boue et les roches.

    Plus de 950 habitations ont été totalement détruites et plus de 2.300 autres en partie, ainsi que 63 bâtiments publics, selon les pompiers.

    "Beaucoup de gens vivent actuellement des jours d'angoisse dans des centres d'hébergement", a déclaré lundi à la presse le Premier ministre Shinzo Abe. "Nous allons continuer à apporter de l'aide en étant proches des personnes affectées", a-t-il assuré.

    L'armée japonaise a distribué dans la journée des boules de riz aux habitants déplacés. L'armée américaine, qui dispose de près de 50.000 hommes sur le sol japonais, a aussi contribué aux efforts de sauvetage, notamment à l'aide de ses aéronefs à rotors basculants Osprey.

    Les lieux qui ne sont pas enregistrés comme refuges officiels, comme un parking à Mashiki sur lequel vivent temporairement 10.000 personnes, ne sont cependant pas desservis.

    Takeshi Hasuda, médecin à l'hôpital Jikei de Kumamoto, avait déploré sur Facebook un manque d'eau et de nourriture pour ses 84 patients. Des volontaires ont répondu à l'appel, tout comme les militaires, qui ont acheminé six tonnes d'eau.

    La reprise des vols mardi matin de et vers l'aéroport de Kumamoto devrait faciliter l'acheminement de marchandises, alors que de nombreux commerces ont dû rester fermés.

    - 'Désolé'-

    Le maire de Kumamoto, Kazufumi Onishi, a lui utilisé Twitter lundi pour s'excuser. "Soyez je vous en prie patients", a-t-il écrit, admettant que "de nombreuses voix" s'étaient plaintes de problèmes de livraisons. "Je suis désolé".

    Dans le village de Minami-Aso, ravagé par le tremblement de terre, de magnitude 7 (selon l'institut d'études géologiques américain USGS), survenu aux premières heures de samedi et suivi d'un glissement de terrain, des soldats aidés de secouristes locaux recherchaient lundi des survivants.

    Kazuya Shimada, 63 ans, un habitant de ce gros village aux maisons éparpillées dans une vallée verdoyante, a dû s'installer dans une autre localité, sa maison étant devenue inhabitable. "Pas une seule tuile n'est restée sur le toit", a-t-il dit. "Je n'ai jamais vu un glissement de terrain pareil", a-t-il raconté à l'AFP. "Je ne m'étais jamais inquiété d'une telle chose."

    Des villages de cette région montagneuse se sont trouvés complètement isolés par des coulées de pierres et de boue qui ont bloqué des routes.

    Près de 600 secousses ont été ressenties depuis jeudi dans tout le centre de l'île de Kyushu, une région située à quelque 900 km de Tokyo et dont les habitants sont moins soumis aux tremblements de terre que dans d'autres parties du pays.

    Les effets sur l'industrie se font sentir. Alors que plusieurs usines de la région étaient déjà à l'arrêt depuis vendredi (Honda, Sony), le géant de l'automobile Toyota a annoncé dimanche la suspension par étapes d'une grande partie de la production de véhicules dans le pays, en raison d'un défaut d'approvisionnement de pièces. Honda a pour sa part indiqué lundi que son usine de motocyclettes de Kumamoto resterait fermée jusqu'à vendredi.

    Situé à la jonction de quatre plaques tectoniques, l'archipel subit chaque année plus de 20% des séismes les plus forts recensés sur la Terre. Les Japonais sont encore plus sensibles aux risques depuis la catastrophe de mars 2011, qui avait fait quelque 18.500 morts.

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