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  • © 2018 AFP | Crée le 13.01.2018 à 19h36 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h59
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    Le président tchèque Milos Zeman s'apprête à voter à Prague le 12 janvier 2018 Michal Cizek-AFP

    Le vote a repris samedi matin en République tchèque pour la fin de l'élection présidentielle qui met en lice huit candidats libéraux face au chef de l'Etat sortant Milos Zeman, pro-russe et pro-chinois, attaqué la veille par une militante féministe Femen.

    Le vote au suffrage universel direct à deux tours s'annonce assez difficile pour M. Zeman, vétéran de la gauche tchèque connu pour ses manières brusques et aussi son hostilité à l'immigration musulmane.

    Parmi les autres candidats en lice, son principal rival est l'ex-patron de l'Académie des Sciences, le pro-européen Jiri Drahos, candidat préféré des intellectuels et des habitants des grandes villes.

    Interrompu pour la nuit, le vote de ce premier tour étalé sur deux jours a lieu samedi entre 07H00 et 13H00 GMT. Les premiers résultats significatifs devraient être connus dans l'après-midi.

    M. Zeman, qui bénéficie notamment du soutien des milieux ruraux, f&it figure de favori pour le premier tour devant M. Drahos. Toutefois, selon un sondage, M. Drahos, 68 ans, pourrait l'emporter au second tour prévu les 26 et 27 janvier, grâce aux reports de voix.

    Au premier jour du scrutin vendredi, une jeune militante ukrainienne du groupe féministe radical Femen s'est ruée sur M. Zeman peu après l'entrée de ce dernier dans un bureau de vote.

    Elle a crié plusieurs fois "Zeman - Putin's slut" (Zeman, putain de Poutine), avant d'être rapidelment maîtrisée par la garde rapprochée du chef de l'Etat.

    Cette attaque faisait l'objet samedi de la une des principaux quotidiens pragois et pourrait avoir une incidence sur le scrutin.

    "Les détracteurs du président qui aimeraient bien rire d'une +anecdote électorale+ ne peuvent pas le faire. L'acte de cette activiste a mobilisé une partie des électeurs qui était initialement décidée à bouder les élections et qui ira voter maintenant Zeman", estimait samedi le quotidien Lidove Noviny.

    Le président sortant tchèque a plusieurs fois dans le passé appelé à "en finir" avec les sanctions économiques européennes visant la Russie à la suite de la guerre dans l'est de l'Ukraine.

    En mai 2015, il a participé à Moscou aux cérémonies anniversaires de la victoire sur l'Allemagne nazie boudées par la plupart des dirigeants occidentaux.

    - 'Invasion organisée' -

    Dans un pays majoritairement hostile à l'immigration, il trouve un écho favorable quand il qualifie la crise migratoire d'"invasion organisée" et décrit les musulmans comme "impossibles à intégrer".

    "Le président devrait oeuvrer en vue d'unir la société. L'actuel président n'unit pas les gens, il les divise", a déclaré de son côté M. Drahos après avoir voté vendredi à Prague.

    "J'ai voté Zeman, je pense que ses opinions sont les plus consistantes. Les autres candidats, ce n'est qu'une matière informe, je ne vois aucune raison de les choisir", a expliqué à l'AFP le Pragois Martin Sauta.

    "Si je vais voter, je voterai Drahos. Il paraît être un homme honnête et surtout j'en ai ras-le-bol de Zeman", confiait en revanche Eva Simova, 53 ans, propriétaire d'un bar à vins dans la capitale tchèque.

    Le scrutin présidentiel se tient parallèlement à la formation laborieuse d'un nouveau gouvernement issu des législatives d'octobre 2017.

    A la mi-décembre, M. Zeman a nommé un cabinet minoritaire dirigé par Andrej Babis, populiste milliardaire et chef du mouvement centriste ANO, qui selon toute vraisemblance n'obtiendra pas la confiance du Parlement. M. Babis a apporté son soutien au président sortant.

    Née en Ukraine d'un père angolais, la "sextrémiste" identifiée comme Angelina Diash par le groupe Femen, a été placée en garde à vue pour 48 heures et risque d'être traduite en justice pour trouble à l'ordre public.

    "L'attaquante était une femme torse nu et non un homme armé d'un poignard ou d'un pistolet. On aurait pu avoir ici des obsèques d'Etat", a estimé un expert des questions de sécurité, Andor Sandor, dans les colonnes du quotidien Pravo en critiquant le manque de prudence de la garde rapprochée du président.

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