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  • © 2016 AFP | Crée le 05.09.2016 à 08h11 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h29
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    Le candidat à la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy, le 4 septembre 2016 à La Baule

    Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire à droite pour 2017, a affirmé qu'il voulait une compétition "sans pugilat" et réservé la plupart de ses flèches à la gauche, notamment sur la question de l'immigration, en clôturant l'université d'été des Républicains à La Baule.

    Lors d'un discours prononcé devant des militants qui l'ont accueilli par des "Sarkozy président", l'ex-chef de l'Etat a appelé chacun des candidats au scrutin des 20 et 27 novembre à "garder son calme".

    "Ici, à La Baule, je veux dire avec force qu'il n'y aura pas d'alternance si la campagne des primaires devait continuer sur la base d'un pugilat. Aucune victoire ne se construit sur les divisions", a-t-il affirmé, en faisant allusion, sans le nommer, à François Fillon, très critique envers lui ces derniers jours.

    Ses principaux adversaires à la primaire étaient toutefois absents, Alain Juppé, Bruno Le Maire et François Fillon étant intervenus la veille. Aucun d'entre eux n'avait d'ailleurs écouté le discours des autres, chacun s'esquivant quand un autre concurrent prenait la parole.

    Seul Jacques Myard, prétendant qui ne devrait toutefois pas réussir à réunir les parrainages nécessaires (2.500 adhérents, 250 grands élus dont au moins 20 parlementaires), a assisté à tous les discours.

    Nathalie Kosciusko-Morizet -à qui il manque encore la signature de près de 500 adhérents, une cinquantaine d'élus dont cinq parlementaires- a elle profité de son passage à La Baule pour lancer un "appel" aux parrainages.

    "J'interpelle ma famille (...) Plus les idées seront plurielles dans la primaire, plus elle seront débattues passionnément. Et plus les guerres des ego disparaîtront. Elle est là, la clef pour réussir la primaire", a affirmé l'ancienne numéro deux de LR, congédiée fin 2015 par M. Sarkozy (notamment sur fond de désaccord sur le ni-ni, ni vote FN ni front républicain, défendu par l'ancien président).

    - "Vous mentez comme vous respirez" -

    "Quel sera notre état si pendant deux mois et demi, il nous reste un champ de bataille avec des ruines ? Quelle serait la France du candidat de la droite et du centre s'il était soutenu à reculons ?", s'est interrogé M. Sarkozy, affirmant privilégier "le débat" au sein de sa famille politique.

    S'il a voulu ignorer les attaques de son ancien Premier ministre, l'ex-chef de l'Etat n'en a pas moins critiqué la proposition de M. Juppé (toujours favori dans les sondages même si M. Sarkozy, en hausse, fait jeu égal avec lui au premier tour, selon une enquête d'opinion dimanche) de "code de bonne conduite" pour la primaire.

    "Je n'aime pas le code de bonne conduite, j'aime la bonne conduite. Quand il faut un code, c'est déjà qu'on est dans le problème", a-t-il dit.

    Nicolas Sarkozy a en revanche torpillé la gauche et le président François Hollande, à qui il lancé un retentissant "Vous mentez comme vous respirez". Laurent Wauquiez, président par intérim de LR, avait lancé avant lui que c'était "une belle rentrée, puisque c'est la dernière de François Hollande".

    "La gauche encourage le communautarisme, nous le combattons. C'est irréconciliable (...) Pour la gauche, (il est) interdit de parler d'immigration. Ceux qui osent prononcer le mot seraient xénophobes. Ce n'est pas être xénophobe que d'affirmer que l'immigration ne peut pas continuer comme nous la connaissons aujourd'hui", a affirmé M. Sarkozy, en mettant en garde contre le risque d'"affrontements communautaires" si la situation perdurait.

    Il a également évoqué ses principales propositions: outre une loi contre le burkini, la dégressivité des allocations chômage ou la suppression de l'impôt sur la succession (mesure très applaudie par le public). C'est "un projet de régression sociale", a dénoncé la ministre des Affaires sociales Marisol Touraine.

    L'ex-chef de l'Etat n'a en revanche fait qu'une rapide allusion à Emmanuel Macron, l'ex-ministre de l'Economie qui l'a accusé dimanche de porter une vision de "rabougrissement de la France". "François Hollande doit méditer cette phrase" concernant Talleyrand: "avec lui - je veux dire M. Macron- la trahison n'est qu'une question d'heure".

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