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  • © 2017 AFP | Crée le 27.08.2017 à 07h12 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h27
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    Des Palestiniens renouent avec le grand écran à Gaza avec la réouverture, le temps d'une soirée, du cinéma Samer, le 26 août 2017 MAHMUD HAMS-AFP

    Plusieurs centaines de personnes ont renoué samedi soir avec la magie du grand écran à Gaza, pour la première fois en plus de 30 ans, avec la réouverture, le temps d'une soirée, du cinéma Samer.

    Le cinéma, construit en 1944 puis fermé dans les années 1960, a tenu une séance spéciale en projetant un film sur les Palestiniens dans les prisons israéliennes.

    Quelque 300 personnes, hommes et femmes, ont assisté à la séance.

    "Nous avons besoin de vivre comme des êtres humains, avec des cinémas, des espaces publics, des parcs", a affirmé Jawdat Abou Ramadan, un des spectateurs.

    Il n'y a actuellement aucune salle de cinéma ouverte dans l'enclave palestinienne, aux mains du mouvement islamiste Hamas et soumise depuis 10 ans à un blocus terrestre, aérien et maritime d'Israël.

    L'unique représentation de samedi est "symbolique" des efforts plus larges pour "redonner vie à l'idée du cinéma à Gaza", a déclaré à l'AFP Ghada Salmi, l'une des organisatrices.

    D'autres cinémas de la bande de Gaza ont tour à tour fermé dans les années 1980, au cours notamment de la première Intifada, le soulèvement palestinien.

    Des islamistes ont par ailleurs été soupçonnés d'avoir mis le feu à l'un des cinémas en 1987.

    "Les autres cinémas ont par la suite eu peur de diffuser des films", a affirmé Mme Salmi.

    Ironiquement, selon l'historien français Jean-Pierre Filiu, la branche gazaouie des Frères musulmans --dont est issu le Hamas-- a tenu sa première conférence au cinéma Samer en 1946.

    Le film projeté samedi soir, "Dix ans", raconte l'histoire de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes.

    La projection a reçu l'accord du Hamas.

    "Je ne pense pas qu'il y ait un problème avec le Hamas pour ouvrir un cinéma, dans la mesure où c'est un endroit artistique", a estimé Nermine Ziara, qui joue dans le film.

    "Nous, en tant que Palestiniens, avons besoin d'un grand espace pour l'art", a-t-elle indiqué à l'AFP.

    En mai, un rare festival de films traitant des sujets liés aux droits humains avait pu se tenir en plein air, au port de la ville de Gaza.

    La bande de Gaza, qui a connu trois guerres avec Israël entre 2008 et 2014 et où au moins deux tiers de la population dépend de l'assistance internationale, est en proie à une grave crise humanitaire et économique.

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