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  • © 2016 AFP | Crée le 15.07.2016 à 16h03 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h19
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    Des persones choquées après l'attaque le 15 juillet 2016 à Nice

    "J'ai eu à peine quelques secondes pour me dégager": le feu d'artifices du 14 juillet venait de s'achever sur la célébrissime Promenade des Anglais à Nice quand un mouvement de panique se déclenche. Un camion fonce dans la foule, faisant au moins 80 morts et 18 personnes en urgence absolue.

    "J'ai dû me protéger le visage pour éviter d'être touché par des débris", décrit ce journaliste de l'AFP, présent sur place au moment de l'attentat, soulignant avoir vu plusieurs personnes fauchées par le camion dans une ambiance de "chaos". "Il était à une centaine de mètres de moi, j'ai eu à peine quelques secondes pour me dégager", a-t-il encore ajouté.

    Quelques minutes après la fin du feu d'artifices, le camion blanc a foncé dans la foule sur la Promenade des Anglais fermée à la circulation pour le 14 juillet, au milieu des touristes et des Niçois qui rentraient chez eux, faisant un carnage sur environ 2 kilomètres.

    Plusieurs témoins décrivent des personnes se jetant en contrebas de la Promenade des Anglais sur le plage pour échapper au camion.

    Marie, 37 ans, est agent de sécurité à la Villa Masséna, qui accueillait à deux pas des lieux de l'attaque une soirée festive en ce 14 juillet: "On a vu des centaines de personnes se précipiter pour rentrer se mettre à l'abri".

    "Il y avait des enfants, ça se piétinait...", raconte-t-elle à l'AFP, encore très impressionnée alors qu'elle rentre à son domicile vers 03H00 vendredi, dans les rues désormais vides de la ville, où patrouillent encore de nombreux militaires et membres de forces de l'ordre lourdement armés.

    -"Eviter d'être dans la rue"-

    "Ce qui m'a le plus choquée, c'est de voir des gens filmer tout ca. Il y avait un jeune qui filmait un blessé à terre quasiment en train de mourir...", raconte-t-elle encore. Dans l'établissement où elle travaille, les rescapés ont peu à peu retrouve le calme: "On a distribué des bouteilles d'eau, on a fait ce qu'on pouvait. Il faut vraiment saluer les policiers et les secours", dit-elle.

    Au détour d'une rue, une chaussure à talon, abandonnée au milieu de la chaussée, témoigne de la panique qui a saisi la foule au moment de l'attaque.

    "Il régnait une grande confusion. Je ne me souviens pas d'avoir vu le camion avancer", a témoigné sur l'Australian Broadcasting Corporation Emily Watkins, une Australienne présente à quelques dizaines de mètres de l'attaque.

    "On entendait beaucoup de cris venant de l'endroit où était le camion, les gens couraient vers nous et sans vraiment savoir ce qu'il se passait, on s'est retournés et on s'est mis à courir aussi", a-t-elle poursuivi.

    "En courant, on a entendu ce que j'ai pris à ce moment-là pour des feux d'artifice ou des pétards", a-t-elle aussi ajouté: "Les gens trébuchaient, essayaient de rentrer dans le hôtels, les restaurants, les parkings, partout où ils pouvaient éviter d'être dans la rue".

    Devant le Palais de la Méditerranée, quelques heures après l'attentat, le camion blanc, dont le conducteur a été abattu, était encore immobilisé, les pneus crevés, la porte passager criblée d'impacts de balles, a constaté un autre correspondant de l'AFP.

    Sur la Promenade des Anglais, des dizaines de corps sont alignés, recouverts d'un drap blanc, autant de victimes du poids lourd.

    Très vite après l'attaque, de multiples rumeurs courent les rues de la ville. Une prise d'otages est évoquée, dans tel ou tel restaurant, des mouvements de panique se répètent. La place Masséna, en plein centre de Nice, est bouclée, la Promenade des Anglais également. Finalement, le ministère de l'Intérieur assure qu'aucune prise d'otages n'a eu lieu.

    Dans un immeuble à proximité de la Promenade des Anglais, des dizaines de personnes sont recueillies par une gardienne. Un restaurateur dont l'établissement est pourtant situé à une certaine distance des lieux de l'attaque s'étonne auprès de l'AFP d'avoir vu débarquer des personnes "traumatisées" chez lui. "Tout le monde a eu très peur", confie-t-il à l'AFP par téléphone.

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