« Un drame avait de fortes chances d’arriver. Il aurait été logique que le frère tue la sœur. C’est le contraire qui est arrivé. » L'expert-psychiatre avait donné le ton, hier, lors de la première journée du procès de Dalilah Lakalaka, jugée pour avoir porté un coup de couteau fatal à son frère Bruno, en mai 2013.

Un frère que toute la famille décrit comme « violent » et dont la disparition est vécue avec une profonde tristesse, mais aussi comme un « soulagement ». Devant la cour, l'accusée maintient qu'elle n'avait pas l'intention de donner la mort à son frère : « J’avais peur. Je voulais juste l’arrêter pour pouvoir m’enfuir. Je n’ai jamais voulu lui faire de mal. »

Dans ses réquisitions, ce matin, l'avocat général avait réclamé cinq ans de prison, dont deux fermes, pour l'accusée. Une demande de sanction assortie d'un aménagement de peine. Après en avoir délibéré, la cour a condamné Dalilah Lakalaka à quatre ans de prison avec sursis. Un verdict accueilli avec une intense émotion par l'intéressé, ainsi que sa famille.

Retrouvez le récit de l'audience dans notre édition de demain, jeudi 10 septembre.