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  • © 2018 AFP | Crée le 23.01.2018 à 04h23 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h01
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    La ministre de la Justice Nicole Belloubet s'adresse aux journalistes après une réunion avec le personnel pénitentiare, le 22 janvier 2018 au ministère de la Justice à Paris Thomas SAMSON-AFP

    Les négociations entre les syndicats de personnels pénitentiaires et le ministère de la Justice se poursuivront mardi, a annoncé la Garde des sceaux Nicole Belloubet à l'issue d'une réunion lundi et après huit jours d'une mobilisation nationale.

    Les syndicats de surveillants de prison, Ufap-Unsa Justice (majoritaire), CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentiaire, ont de leur côté appelé à poursuivre mardi les blocages des établissements pénitentiaires partout en France.

    "Il est hors de question pour nous de suspendre le mouvement", a déclaré à la presse le secrétaire général de l'Ufap-Unsa Justice (majoritaire), Jean-François Forget. Son homologue à FO, Emmanuel Baudin, a appelé à "amplifier" le mouvement, qui est entré lundi dans sa deuxième semaine.

    Les discussions porteront mardi sur les "créations d'emplois", "la sécurité des personnels" mais aussi "la question indemnitaire".

    Outre les deux premiers points abordés la semaine dernière, les syndicats "ont également souhaité, et je leur ai fait part de mon accord de ce point de vue-là, que la question indemnitaire soit abordée". "C'est la raison pour laquelle nous nous retrouverons demain (mardi) pour avancer sur ces trois points", a-t-elle ajouté.

    Elle a toutefois précisé que "l'indemnitaire n'est pas le changement de statut". "Il y a plusieurs pistes envisageables", a-t-elle poursuivi.

    Afin de revaloriser le métier d'agents de l'administration pénitentiaire, FO et la CGT demandent un changement statutaire, avec le passage de la catégorie C à la catégorie B. L'Ufap privilégie, elle, une hausse des indemnités, notamment des primes de nuit ou de pénibilité.

    Samedi, les syndicats avaient unanimement rejeté un projet d'accord soumis par le gouvernement, jugeant notamment insuffisante la proposition de 1.100 créations de postes sur quatre ans.

    De telles créations de postes, "c'est déjà un effort conséquent", a expliqué Nicole Belloubet lundi, se disant "pas certaine de pouvoir faire un effort plus considérable".

    Les syndicats ont lancé leur mouvement le 11 janvier après l'agression de trois surveillants par un détenu jihadiste à la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais).

    Lundi, entre 120 et 130 prisons, sur les 188 du pays où travaillent 28.000 surveillants, se sont mobilisées lundi matin même si une minorité d'entre elles ont été totalement bloquées, selon l'Ufap-Unsa.

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