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  • © 2018 AFP | Crée le 24.01.2018 à 17h54 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h01
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    Des palettes de bois brûlent devant l'entrée de la prison de Fresnes bloquée par des surveillants, le 16 janvier 2018 STEPHANE DE SAKUTIN-AFP/Archives

    Les blocages de prisons se poursuivaient mercredi matin, au dixième jour du mouvement des surveillants pénitentiaires, notamment à Fresnes où les syndicats laissaient planer l'incertitude sur le transfèrement de Jawad Bendaoud à son procès prévu dans l'après-midi à Paris.

    Devant ce centre pénitentiaire du Val-de-Marne, au sud de la capitale, une centaine de personnes bloquaient à 07H00 l'entrée principale avec des poubelles, des pneus et des palettes enflammés, a constaté un journaliste de l'AFP.

    Jawad Bendaoud, le "logeur" de deux jihadistes du 13-Novembre, y est arrivé lundi, selon le secrétaire local de l'Ufap-Unsa Justice, Frédéric Godet, dans l'attente de son procès qui doit débuter mercredi après-midi à Paris.

    "Nous bloquons les extractions depuis 12 jours. Il n'y a pas de dispositif particulier pour ce détenu, qui est pour nous un détenu lambda", a-t-il déclaré, accusant le gouvernement de "faire de la surenchère" autour de Jawad Bendaoud pour les "faire passer pour des méchants".

    "Nous avons du respect pour les victimes d'attentats, on prendra nos responsabilités", a-t-il ajouté, laissant entendre qu'"il y aura bien extraction" du détenu.

    C'est "un détenu lambda, il sera bloqué quoiqu'il en soit" et "on ne fera pas d'exception", a en revanche affirmé Cédric Boyer, délégué FO: "Tant qu'on ne sera pas délogés, on restera devant l'établissement".

    Le secrétaire national de l'Ufap-Unsa (majoritaire), Jean-François Forget, a affirmé mardi soir sur BFMTV que les surveillants comptaient "bloquer" le transfert de Jawad Bendaoud vers le tribunal où débute son procès très attendu pour avoir logé des jihadistes du 13 novembre 2015 à Saint-Denis. Une décision "absolument pas acceptable", selon Nicole Belloubet.

    A Fleury-Mérogis (Essonne), les accès aux maisons d'arrêt pour hommes et pour femmes étaient également barrés par une centaine de surveillants, selon un responsable local CGT. "Rien n'entre, rien ne sort", a assuré à l'AFP, le délégué local de l'Ufap-Unsa, Alexandre Caby.

    Ailleurs en Ile-de-France, les prisons de Villepinte (Seine-Saint-Denis), où un surveillant à été agressé à coup de coude et coup de poing mardi selon un délégué local FO, de Meaux-Chauconin (Seine-et-Marne) et Réau (Seine-et-Marne) étaient également bloquées, selon des sources syndicales sur place.

    A Borgo (Corse), la prison était également toujours bloquée et gérée par les gendarmes, en remplacement des personnels absents, alors que des discussions se tiennent entre syndicats et directeur de l'établissement.

    Au niveau national, les discussions entre le ministère de la Justice et les syndicats (Ufap-Unsa Justice, CGT-Pénitentiaire et FO-Pénitentitaire) sont au point mort. Les trois organisations ont quitté mardi la table des négociations, rejetant les propositions du gouvernement, y compris sur des primes.

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