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  • © 2016 AFP | Crée le 08.04.2016 à 02h21 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h08
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    Le président russe Vladimi Poutine lors d'une conférence de presse à Saint-Pétersbourg, le 7 avril 2016 Dmitry Lovetsky-POOL/AFP

    Le président russe Vladimir Poutine a balayé jeudi les accusations contre son entourage après les révélations des Panama Papers, qui continuent de provoquer des remous dans le monde, notamment dans le football et dans la banque.

    "Quel élément de corruption? Il n'y en a aucun", a déclaré le chef de l'Etat russe lors d'un forum public à Saint-Pétersbourg, accusant les États-Unis d'être derrière cette vaste enquête qui met en lumière d'importantes pratiques financières et fiscales opaques de personnalités, chefs d'Etat, entrepreneurs, sportifs, etc...

    Les journalistes d'investigation membres du consortium international Icij, basé à Washington, "ont passé au peigne fin ces paradis fiscaux, mais votre humble serviteur n'y figurait pas", a-t-il ironisé.

    "Alors qu'est-ce qu'ils ont fait?", a demandé M. Poutine, qui s'exprimait publiquement pour la première fois sur le sujet. "Ils ont trouvé certaines de mes connaissances et certains de mes amis" et suggéré que leurs activités "avaient un élément de corruption", a-t-il poursuivi, défendant son ami violoncelliste Sergueï Roldouguine, ciblé par la presse.

    Pour l'instant, le dirigeant le plus notable renversé par le scandale est le Premier ministre islandais, qui a quitté son poste sous la pression d'une rue outrée par le fait qu'il a contrôlé une société basée dans les îles Vierges britanniques.

    Créer et posséder une société offshore n'est pas quelque chose d'illicite en soi.

    Le Premier ministre britannique David Cameron est lui à la manoeuvre pour ne pas se laisser embourber dans ce dossier où apparaît le nom de son défunt père.

    La presse soulignait jeudi que M. Cameron avait écrit en 2013 une lettre au président du Conseil européen pour suggérer un moindre contrôle sur les fonds fiduciaires, ce que l'opposition trouve contradictoire avec les promesses du gouvernement de faire le maximum pour boucher les failles du système fiscal international.

    - Foot et banques -

    Les journaux du monde entier participant aux révélations continuaient eux de dévider la pelote de noms des clients du cabinet d'avocat panaméen Mossack Fonseca, dont 11,5 millions de documents ont atterri entre leurs mains.

    Après la Fifa et son nouveau président Gianni Infantino, le président (suspendu) de l'UEFA Michel Platini, et quelques joueurs en activité, comme la superstar Lionel Messi, les "Panama Papers" pointent les dirigeants du football français, relève le journal français Le Monde.

    Le président du FC Nantes, Waldemar Kita, celui de l'AS Monaco Dmitri Ryobolev sont actionnaires de sociétés offshore, selon Le Monde.

    Le secteur bancaire est aussi touché. Deux dirigeants bancaires sont tombés jeudi. Le patron de la banque régionale autrichienne Hypo Vorarlberg, Michael Grahammer, et un membre du conseil de surveillance de la banque néerlandaise ABN Amro, Bert Meerstadt.

    Au Royaume-Uni, le gendarme financier a donné jusqu'au 15 avril aux banques pour préparer leurs explications sur leurs relations avec Mossack Fonseca.

    "Au-delà du 15 avril, nous demanderons des explications sur toute question ou relation importante identifiée puis une réponse complète, détaillée", selon un extrait de la lettre cité par le Financial Times.

    Le président français François Hollande à l'occasion d'une réunion franco-allemande a lui prévenu: les sociétés prises en fraude "seront poursuivies".

    - Panama veut négocier -

    Toute la pression accumulée depuis plusieurs jours a poussé le président panaméen à afficher sa volonté de négocier.

    "Je lance un appel aux pays de l'OCDE pour qu'ils reviennent à la table des négociations, que nous cherchions un accord, et qu'on n'utilise pas le contexte actuel pour écorner l'image du Panama", a déclaré mercredi soir le président Juan Carlos Varela.

    Depuis dimanche soir et les premières révélations des journaux membres du consortium d'investigation ICIJ, le Panama est cloué au pilori à cause de sa législation accommodante pour les montages fiscaux offshore et son attitude à contre-courant de la tendance mondiale vers la transparence fiscale.

    Le Panama est notamment critiqué pour son refus d'appliquer un nouveau standard quasi-mondial: l'échange automatique d'informations fiscales entre pays, mis récemment en place sous l'impulsion de l'OCDE, l'institution qui pilote ce dossier.

    "S'il y a des améliorations dans la manière dont ces mécanismes sont appliqués, je suis prêt à les appliquer", a déclaré le président.

    L'OCDE n'a pas souhaité commenter les déclarations de M. Varela, qui souhaite sans doute éviter de voir son pays figurer sur une éventuelle "liste noire".

    Le Panama a déjà par le passé affiché sa volonté de suivre le mouvement général, avant de changer de position, suscitant les critiques de ses partenaires.

    Le dossier sera au menu d'une nouvelle réunion des ministres des Finances du G20 la semaine prochaine à Washington.

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