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  • © 2017 AFP | Crée le 29.10.2017 à 09h46 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h38
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    Laurent Wauquiez lors d'un meeting politique à Souvigny-en-Sologne le 30 septembre 2017 GUILLAUME SOUVANT-AFP/Archives

    Laurent Wauquiez, favori de l'élection à la présidence des Républicains, dénonce "le désert de l'âme" chez Emmanuel Macron qui, selon lui, n'a pas "d'amour charnel pour la France" mais une "haine de la province", dans un entretien au Journal du Dimanche.

    Invité à dresser le portrait du chef de l'Etat, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes admet qu'"incontestablement", il fait partie des "gens audacieux qui imposent leur chance" et qu'il a "du respect pour cette force", avant de se livrer à une attaque en règle d'Emmanuel Macron.

    "Ce qui me frappe chez lui, c’est le désert de l’âme", "il n’est porté que par un seul projet: lui-même", lâche Laurent Wauquiez. "Contrairement à ce qui émanait d’un Pompidou, d’un Giscard, d’un Mitterrand, d’un Chirac, d’un Sarkozy ou même, à sa façon, de Hollande le Corrézien, je ne sens pas chez Macron un amour charnel pour la France".

    Chez le président "il y a de la morgue", celle "de l’enfant capricieux et de l’adulte arrogant", ajoute-t-il en jugeant qu'il "oppose les générations et divise les Français en deux catégories: ceux qui réussissent et +ceux qui ne sont rien+".

    Affirmant qu'il est "le plus parisien des présidents qu’on n'ait jamais eu", il l'accuse d'être "hanté par une haine de la province".

    "Il s’aime tant, et il a tellement besoin que ça s’incarne dans une série d’images, de louanges, qu’il ne supporte pas la contradiction des médias. Il a construit un gouvernement dans lequel personne ne doit lui faire d’ombre ; il a mis quelqu’un à Matignon mais en fait il n’y a pas de Premier ministre", ajoute M. Wauquiez.

    M. Macron n'a en outre, selon lui, "pas de projet pour la France". "Bien sûr que chez tout politique l’ego est sur-dilaté, mais lui est passé de l’autre côté du miroir".

    "Il dit n’être ni de droite ni de gauche et je pense que c’est profondément vrai. C’est un vide", insiste l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy. "Il y a du romanesque chez Macron, mais c’est le romanesque de Bel Ami, celui de Rastignac (...) C’est un romanesque desséché qui a fait le choix de croire que la gestion de la France est uniquement comptable", juge-t-il encore.

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