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  • © 2016 AFP | Crée le 16.08.2016 à 15h36 | Mis à jour le 05.08.2020 à 06h27
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    Une femme surfe sur un site qui vend des burkini, une tenue de bain islamique, le 12 août 2009 à Metz, en France

    Après celui de Cannes, le maire de Sisco (Haute-Corse) a pris un arrêté interdisant le burkini sur les plages de sa commune, après les incidents violents de samedi. Le burkini "fait des vagues", estime la presse, qui crie à la "provocation".

    "Le burkini fait des vagues," ironise Jean-Christophe Ploquin dans La Croix, qui rappelle qu'en France "chacun(e) est libre de choisir son habillement" et que le "burkini a donc droit de cité même s’il ne faut pas être naïf : celles qui le portent défendent souvent une vision communautariste de la vie en société". Et d'ajouter, un brin provocateur qu'une "musulmane peut aussi – et c’est tant mieux ! – se baigner en bikini."

    Dans La Voix du Nord, Olivier Berger relève le paradoxe de ces arrêtés municipaux interdisant la plage aux femmes "dont la tenue troublerait l’ordre public car non respectueuse +des bonnes moeurs et de la laïcité+" et affirme qu'on "devrait pouvoir se baigner librement en France, dans l’appareil de notre choix. Jusqu’au plus simple!"

    "Symbole de l’extrémisme islamiste, ce signe ostentatoire, qui annihile le corps des femmes, est naturellement vécu comme une provocation au pays de Chanel et de Brigitte Bardot", estime Jean-Michel Servant du Midi Libre.

    "Burkinis et autres signes extérieurs de fondamentalisme islamique sont perçus comme une provocation inutile dans un pays très traumatisé mais encore disposé à l’apaisement", pense également Pierre Fréhel du Républicain Lorrain.

    - 'Cacher ce burkini que nous ne saurions voir' -

    Denis Daumin (La Nouvelle République du Centre-Ouest) suggère de "cacher ce burkini que nous ne saurions voir…". "La provocation tiendrait, non pas à ce que l’on découvre mais à ce que l’on montre en recouvrant le corps des baigneuses", affirme-t-il.

    "C'est la version balnéaire du voile intégral", déplore Patrice Chabanet dans Le Journal de la Haute-Marne. "Il est ridicule d'en demander l'autorisation au motif que le bikini ou les seins nus sont autorisés sur nos plages. Jusqu'à preuve du contraire, le monokini n'est prescrit par aucune religion", s'amuse-t-il.

    Pour Dominique Jung (Les Dernières Nouvelles d'Alsace), "la défense du burkini n’a rien à voir avec le libre exercice de la religion."

    Dans La République des Pyrénées, Jean-Michel Helvig regrette que les femmes soient "instrumentalisées dans ce combat mené par des intégristes religieux qui, soit dit en passant, ne sont pas gênés, quand il fait chaud, de se promener en bermuda, tongs et polo siglé, au côté de leur compagne suant sous un habillement strict de la tête aux pieds."

    De son côte, dans Sud-Ouest, Christophe Lucet trouve que puisque le burkini est "un point de crispation (...) le mieux à faire pour les Français musulmans serait de s’astreindre à une certaine discrétion", comme le leur conseille Jean-Pierre Chevènement.

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