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  • © 2017 AFP | Crée le 31.10.2017 à 23h14 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h39
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    Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, à Paris, le 20 octobre 2017 ALAIN JOCARD-AFP/Archives

    Marlène Schiappa a estimé mardi qu'il fallait cesser de "dérouler le tapis rouge" aux auteurs d'agressions sexuelles et d'en faire "des héros", visant notamment le cinéaste Roman Polanski à qui la Cinémathèque rend un hommage controversé.

    "C'est compliqué de faire des gens qui ont été auteurs de viols ou d'agressions sexuelles, ou qui sont accusés de cela, des héros. De la même manière que j'ai trouvé compliqué de faire des posters ou des Unes avec Bertrand Cantat" (condamné pour avoir tué sa compagne Marie Trintignant en 2003), a déclaré sur LCI la secrétaire d'Etat en charge de l'Egalité entre les femmes et les hommes, à propos de la rétrospective consacrée au réalisateur franco-polonais.

    "Je n'appelle pas à la censure (...) mais c'est difficile de dire aux femmes +vous devez libérer votre parole+ et dans le même temps dérouler le tapis rouge pour des auteurs d'agressions sexuelles", a poursuivi Mme Schiappa.

    Roman Polanski, 84 ans, était lundi soir à Paris pour présenter son dernier film "D'après une histoire vraie" et ouvrir une rétrospective de son œuvre, prévue jusqu'à début décembre.

    A l'appel d'associations féministes, quelques dizaines de personnes s'étaient rassemblées pour protester contre l'événement et deux Femen ont fait irruption à l'intérieur de la Cinémathèque.

    "Minimiser ou relativiser les viols ou les agressions sexuelles selon le talent ou la notoriété de la personne mise en cause" contribue à "la culture du viol", a poursuivi la secrétaire d'Etat. Elle s'est dite "choquée" par un autre événement programmé à la Cinémathèque en janvier et mettant à l'honneur "un autre cinéaste (Jean-Claude Brisseau) qui a été condamné deux fois pour harcèlement et agression sexuelle".

    Avec la ministre de la Culture, Françoise Nyssen, "nous pensons toutes les deux que la Cinémathèque française pourrait programmer des cinéastes femmes ou des cinéastes hommes qui n'ont pas été condamnés pour agressions sexuelles ou pour viols, il y en a pléthore en France. Ce serait de notre point de vue plus pertinent", a-t-elle ajouté.

    Roman Polanski a été inculpé en 1977 aux Etats-Unis pour le viol d'une adolescente de 13 ans, Samantha Geimer. Dans le sillage de l'affaire Weinstein, plusieurs autres femmes ont accusé le cinéaste d'agression sexuelle.

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