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  • © 2018 AFP | Crée le 16.01.2018 à 04h42 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h00
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    Des membres des forces de sécurité irakiennes installent un périmètre de sécurité après un double attentat suicide dans le centre de Bagdad, le 15 janvier 2018 SABAH ARAR-AFP

    Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi a appelé lundi à éliminer les "cellules dormantes" jihadistes après un double attentat suicide ayant fait 31 morts à Bagdad, le deuxième dans la capitale irakienne en trois jours.

    Le double attentat survient au lendemain de l'annonce par M. Abadi de sa candidature aux législatives du 12 mai à la tête de la liste "l'Alliance de la victoire", plus d'un mois après avoir annoncé "la fin de la guerre" contre le groupe jihadiste Etat islamique (EI).

    Tôt lundi, à l'heure où les travailleurs journaliers se postent pour être embauchés par des employeurs qui les prennent en pick-up, la place Tayaran, un carrefour très passant de Bagdad, a été secouée par deux explosions.

    Des ambulances et les forces de sécurité ont été dépêchées en grand nombre sur cette place maintes fois visée par des attaques meurtrières.

    "Deux kamikazes" se sont fait exploser, a indiqué le général Saad Maan, porte-parole du commandement conjoint des opérations, qui réunit l'armée et la police.

    La double attaque, qui n'a pas été revendiquée, a fait "31 morts et 94 blessés", a déclaré à l'AFP un officier de police.

    Selon l'expert des mouvements jihadistes Hicham al-Hachémi, plusieurs attentats ont fait quelque 180 morts depuis 2011 dans ce secteur, souvent "à l'approche d'élections ou juste après un scrutin". Ils visent à "créer le chaos et à exacerber les divisions confessionnelles".

    - Cellules dormantes -

    Quelques heures après le double attentat, une personne a été tuée dans l'explosion d'une grenade dans l'est de Bagdad, a indiqué l'officier de police tout en précisant qu'elle était due à un différend tribal.

    La capitale irakienne a fait face à une recrudescence des attentats avec le lancement fin 2016 de l'offensive pour reprendre à l'EI Mossoul (nord), deuxième ville du pays reconquise en juillet 2017.

    La plupart des attentats ont été revendiqués par ce groupe jihadiste.

    Samedi soir, un attentat suicide perpétré près d'un point de contrôle des forces de sécurité aux abords d'une place très fréquentée dans le nord de Bagdad a fait cinq morts. Cette attaque n'a pas non plus été revendiquée.

    Lundi, M. Abadi a tenu une réunion d'urgence avec le commandement conjoint des opérations et des responsables du renseignement.

    Il leur a demandé d'agir "pour éliminer les cellules dormantes de l'EI et assurer la sécurité des citoyens", selon un communiqué de son bureau.

    - Lâché par le Hachd -

    En décembre 2017, l'Irak a annoncé la "fin de la guerre" contre l'EI, chassé de la région de Bagdad mais aussi de l'ensemble des zones urbaines et peuplées qu'il contrôlait depuis 2014 en Irak. Des cellules jihadistes sont toutefois encore actives au nord de Bagdad.

    La question de la sécurité dans un pays en proie depuis l'invasion de 2003 emmenée par les Etats-Unis à des violences meurtrières, pèsera dans le choix des électeurs appelés à choisir leurs députés le 12 mai.

    M. Abadi y affrontera son prédécesseur Nouri al-Maliki, membre du même parti Daawa, les deux hommes formant deux listes concurrentes.

    Le Premier ministre avait annoncé dimanche être parvenu, pour le scrutin, à rallier 18 listes représentant le Hachd al-Chaabi, les unités paramilitaires ayant appuyé ses forces face à l'EI.

    Mais lundi, les dirigeants des listes du Hachd, qui ont quitté l'habit militaire pour se présenter aux législatives, ont dit leur refus d'être liés à "des politiciens impliqués dans un système de corruption". En outre, ont-ils fait valoir, en faisant cavalier seul ils pourront concourir pour plus de sièges qu'alliés à une grosse liste.

    Le Hachd est dominé par les milices chiites soutenues par l'Iran, poids lourd régional.

    Une source proche de M. Abadi a néanmoins assuré à l'AFP que ce retrait était "dû au fait que (le Hachd) n'a pas pu se conformer aux conditions posées par le Premier ministre", dont le refus de choisir des candidats "en fonction de critères confessionnels".

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