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  • © 2018 AFP | Crée le 16.01.2018 à 16h54 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h00
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    En 2016, plus de 10.000 cas d'affections psychiques ont été reconnus comme accident du travail, pour un coût estimé à 230 millions d'euros, révèle l'Assurance maladie dans une étude inédite Philippe Huguen-AFP/Archives

    En 2016, plus de 10.000 cas d'affections psychiques ont été reconnus comme accident du travail, pour un coût estimé à 230 millions d'euros, révèle l'Assurance maladie dans une étude inédite rendue publique mardi.

    La branche accidents du travail/maladies professionnelles (AT/MP) de l'Assurance maladie a étudié les certificats médicaux des 626.000 accidents du travail reconnus en 2016. Parmi eux, environ 10.000 (soit 1,6%) concernaient des affections psychiques (troubles anxieux, troubles du sommeil, dépression, états de stress post-traumatique...). En 2011, la proportion était de 1%.

    Ces accidents du travail peuvent être provoqués par un événement extérieur - même si lié au travail - comme dans le cas d'une agression, d'un braquage, d'un attentat... Mais ils peuvent aussi être les révélateurs de conditions de travail intrinsèquement difficiles (altercation violente avec un supérieur...).

    Par ailleurs, environ 600 affections psychiques ont été reconnues comme maladie professionnelle la même année - sur 1.100 demandes, un nombre qui, même s'il reste marginal, a été multiplié par cinq en cinq ans.

    L'étude révèle également que le nombre de suicides reconnus en accident du travail "oscille annuellement entre 10 et 30".

    Au total, le coût de la prise en charge des affections psychiques liées au travail s'élève à 230 millions d'euros pour la branche AT/MP en 2016. Un montant à relativiser au regard de ce que lui coûtent les lombalgies (1 milliard) et les troubles musculo-squelettiques (800 millions).

    Les personnes concernées par les affections psychiques liées au travail ont en moyenne 40 ans, et sont pour la majorité des employés, même si proportionnellement les cadres sont plus touchés. Dans 60% des cas, il s'agit de femmes, en raison de leur plus forte exposition aux risques psycho-sociaux liée à leur sur-représentation dans certaines professions.

    Le secteur médico-social concentre ainsi à lui seul 20% des affections psychiques reconnues en accident du travail, alors qu'il emploie 10% des salariés. Les transports (15% des affections psychiques) et le commerce de détail (13%) sont également fortement représentés. Ces trois secteurs ont en commun d'être en contact avec le public, note l'Assurance maladie.

    La durée des arrêts liés à un accident du travail pour affection psychique est en moyenne bien plus longue (112 jours) que pour les accidents du travail en général (65 jours).

    La reconnaissance d'un accident du travail permet de toucher des indemnités journalières supérieures à celles perçues pour simple maladie, sans limite de durée.

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