Trois incendiaires présumés ont été arrêtés par les gendarmes de Païta mardi et mercredi, indique la gendarmerie nationale dans un communiqué diffusé ce jeudi après-midi. Deux d'entre eux sont âgés de 26 ans. Le troisième a fêté son 23e anniversaire hier mercredi, au cours de sa garde à vue.

Les trois hommes sont soupçonnés d’avoir provoqué trois départs de feux situés à proximité de la tribu de Bangou au cours de la nuit du 17 et du 18 octobre. L’incendie s’est propagé sur près de 1 600 hectares.

L’extinction de cet incendie a nécessité l’intervention de près d’une cinquantaine de pompiers.

Au vu de l’étendue des dégâts, l’hélicoptère de la section aérienne de gendarmerie (Sag) a été nécessaire pour permettre aux Techniciens en Identification Criminelle (TIC) de la Brigade de Renseignements et d’Investigations Judiciaires (BRIJ) d’effectuer les constatations au vu de l’étendue des dégâts causés par ce sinistre, précise la gendarmerie.

Les enquêteurs sont parvenus à recueillir des éléments permettant de confondre les suspects au cours du week-end dernier. Ils ont été présentés à la justice ce jeudi et placés en détention provisoire. Ils doivent être jugés demain matin devant le tribunal correctionnel selon la procédure de comparution immédiate pour des faits de « destruction par incendie de bois, forêt, lande, maquis ou plantation d’autrui pouvant créer un dommage irréversible à l’environnement ».

Dans ce dossier, le GDPL (groupement de droit particulier local) Société d'élevage de Bangou s'est constitué partie civile. Son représentant porte le même nom de famille que l'un des trois incendiaires présumés.