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  • © 2018 AFP | Crée le 26.01.2018 à 22h59 | Mis à jour le 05.08.2020 à 08h02
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    La préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein sur la route dégagée à Notre-Dame-des-Landes, le 26 janvier 2018 LOIC VENANCE-AFP

    "La route est dégagée": la préfète de la région Pays de la Loire, Nicole Klein, est venue vendredi matin "rouler et marcher" sur l'ancienne "route des chicanes" traversant la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, saluant "le retour à l'état de droit" et une "avancée considérable", préalable aux discussions sur l'avenir des terres.

    "La route est dégagée, les fossés sont dégagés", a constaté la représentante de l’État, en descendant de son véhicule blindé, après avoir parcouru, sous haute protection de la gendarmerie, l'essentiel de cet axe routier, qui a été obstrué pendant plus de cinq ans de divers obstacles et barricades, et qui reste interdit à la circulation.

    "Ce dégagement est réalisé. Ça a demandé beaucoup d'efforts, de beaucoup de monde, mais c'est réalisé. C'est un signe de bonne volonté", a déclaré la préfète, en faisant quelques pas sur la route, accompagnée du directeur général de la gendarmerie nationale, Richard Lizurey.

    Après l'abandon du projet d'aéroport, l'exécutif avait exigé le nettoyage avant la fin de la semaine de la route départementale 281, et la préfète avait promis de venir constater elle-même le dégagement de la chaussée.

    Elle a pris place vendredi matin à bord d'un convoi de quatre véhicules, protégé par un important dispositif et survolé par un hélicoptère de la gendarmerie. Empruntant l'accès sud de la route, sur la commune de Vigneux-de-Bretagne, le convoi a parcouru les quelque trois kilomètres de la route sans encombre, sous l’œil de plusieurs dizaines de militants anti-aéroport massés sur les côtés, dont beaucoup le visage dissimulé et certains baissant leur pantalon à son passage.

    Le convoi a marqué un arrêt au lieu-dit de Bel Air, où Mme Klein a salué et échangé avec des représentants de l'association de riverains Acipa, du collectif d'organisations agricoles Copain, et de la ZAD.

    De nombreux messages avaient été inscrits à l'entrée et sur les bords de la route, comme "Passage de la préfète" ou "Barricades pré-faites" tagué sur une chicane. D'autres banderoles proclamaient "Zone à défendre. Résistance et sabotage" ou "Yes Chicane".

    Le déblayage, par les associations, les riverains et les zadistes, amorcé lundi, s'est fait non sans tension au sein du mouvement très hétérogène des anti-aéroport, notamment au niveau du "Lama fâché", un "lieu de vie" installé sur la route, qu'une minorité refusait de démonter, selon plusieurs sources. Le dégagement s'est terminé jeudi en fin de journée, selon l'une de ces sources.

    - 'pouvoir circuler partout' -

    "Je suis venue faire ce que j'avais dit que je ferais: rouler et marcher sur ce petit trois kilomètres de route et c'est un retour à l'état de droit, puisque la République c'est aussi pouvoir circuler partout", a insisté la préfète, lors d'un point presse sur une place du bourg de Notre-Dame-des-Landes, devant la mairie. Elle a également salué "une avancée considérable sur cette zone qui était quand même à part".

    L'arrêté départemental interdisant la circulation sur la 281 est maintenu, a-t-elle précisé, "un certain nombre de travaux" étant nécessaires sur "cette route qui était quand même très encombrée", a ajouté Nicole Klein.

    Les services du conseil départemental viendront "dès lundi" réaliser un diagnostic, avant de démarrer les travaux "le plus vite possible", a souligné la préfète, qui estime leur durée à "peut-être un mois" et leur montant à "600.000 euros".

    Le dégagement de la route est "une excellente entrée en matière" avant les négociations sur le devenir des terres de la ZAD, a considéré Nicole Klein, affichant à plusieurs reprises son "optimisme" sur le bon déroulé des discussions.

    "Ceux qui m'ont parlé, ce sont les plus constructifs, ils ont envie d'avancer, de pouvoir vivre ici, donc on va travailler sur le vivre ici, dans un état de droit", a assuré la préfète.

    "L’État ne gardera pas les terres", et ne pourront rester "que les agriculteurs qui s'inscrivent dans l'état de droit", c'est-à-dire cotisant à la sécurité sociale agricole, "payant un fermage, l'eau, l'électricité", a-t-elle réaffirmé, répétant que les occupants qui ne seront pas "d'accord sur les règles à respecter" devront partir avant le 30 mars.

    Nicole Klein rencontrera les associations anti-aéroport après le 1er février et après la rencontre interministérielle à Matignon sur le sujet du foncier.

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