azerty

azerty

qwerty

qwerty

  • © 2017 AFP | Crée le 28.07.2017 à 06h39 | Mis à jour le 05.08.2020 à 07h21
    Imprimer
    afp_journal
    Le Français Mehdy Metella médaillé de bronze sur 100m libre à Budapest, le 27 juillet 2017 CHRISTOPHE SIMON-AFP

    Mehdy Metella a prouvé qu'il avait passé un cap en s'offrant la médaille de bronze du 100 m, sa première récompense mondiale en individuel, jeudi à Budapest. Mais la France devra encore patienter avant de voir un de ses nageurs sacré sur la distance reine.

    Le sprinter de 25 ans, champion du monde en 2015 et vice-champion olympique en 2016 avec le relais 4x100 m messieurs, débloque toutefois le compteur de l'équipe de France au cinquième jour des épreuves en bassin.

    Il est aussi le premier Français à monter sur le podium mondial du 100 m depuis William Meynard en 2011.

    "C'est un aboutissement pour Mehdy. Il jouait la gagne, c'est un grand compétiteur mais il est troisième mondial du 100 m, l'épreuve reine", résume Julien Jacquier, son entraîneur depuis quatre ans.

    "Je n'arrive pas à réaliser ce que je viens de faire", reconnaît de son côté le nageur.

    Cette médaille de bronze vient récompenser une saison d'une inédite régularité du Marseillais, à l'entraînement comme en compétition.

    "Cette année, je n'ai pas grand-chose à lui reprocher", souligne Jacquier. "Il s'est dit que ça valait le coup de nager parce qu'il pouvait faire partie des meilleurs au monde. Jusqu'à présent, il ne s'était pas placé dans cette position-là."

    Après les Manaudou, Laure et Florent, la natation française se découvre une nouvelle fratrie médaillée mondiale: sa soeur aînée Malia (35 ans) était montée sur la deuxième marche du podium du 100 m en 2005.

    - Dressel accélère -

    Mercredi, ses 47 sec 65 nagées en demi-finales, meilleur temps et record personnel pulvérisé de près d'une demi-seconde, avaient fait de Metella le Français le plus rapide sur l'aller-retour hors combinaisons, devant Yannick Agnel (47.84). Et n'avaient pas manqué de faire naître les plus grands espoirs.

    Mais vingt-quatre heures plus tard, c'est le jeune Américain Caeleb Dressel (20 ans) qui a mis un sérieux coup d'accélérateur. Arrivé dans la capitale hongroise avec la meilleure performance mondiale de l'année (47.26), il a encore gagné un dixième pour s'y imposer en 47 sec 17, nettement devant son compatriote Nathan Adrian (47.87), champion olympique en 2012, et Metella (47.89), séparés par seulement deux centièmes.

    Un souffle qui a fait osciller le Guyanais, médaillé dès sa première finale internationale sur 100 m, entre "déception", "soulagement" et "fierté".

    "Entre les 50 mètres et les 75 mètres, je me décale sur (Nathan) Adrian, je lui donne ma vague et il ne fallait pas. Il m'a battu à la touche, c'est sûr. Mais je fais une médaille quand même, (l'Australien Cameron) McEvoy (4e en 47.92, NDLR), il aurait bien aimé le bronze !", lance-t-il.

    "Il était peut-être un peu plus fermé, un peu plus stressé par l'événement mais c'était de l'envie, pas de la peur", a décrit Jacquier, par ailleurs admiratif de la nouvelle pépite du sprint américain.

    - Mieux sur 100 m papillon ? -

    "Dressel, c'est vraiment le nouveau phénomène. Gagner la finale en 47 sec 17, ça démontre sa supériorité, parce que même crispé, il arrive à sortir +la+ course au bon moment", juge-t-il.

    Pour Metella comme pour Dressel, dès vendredi matin, place au 100 m papillon.

    "Pourquoi pas faire la même chose, ou mieux ?", lance le Français.

    "Il va y aller avec encore moins de pression, encore plus de détermination", estime Jacquier. "Il avait besoin de valider dans sa tête qu'il faisait partie des meilleurs du monde, il vient de le faire, ça va décupler sa motivation."

    Une autre médaille de bronze, celle du 200 m papillon remporté par l'Espagnole Mireia Belmonte (2:05.26), a elle fait le bonheur de Katinka Hosszu (2:06.02) et du public hongrois, trois jours après son sacre sur 200 m 4 nages dans une ambiance électrique.

    Stoppée dans sa quête de sextuplé par l'Italienne Federica Pellegrini en finale du 200 m mercredi, l'Américaine Katie Ledecky a elle repris sa marche en avant avec le relais 4x200 m (7:43.39). La voilà à la tête de treize titres mondiaux.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner