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  • © 2020 AFP | Crée le 11.11.2020 à 04h09 | Mis à jour le 11.11.2020 à 04h11
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    Un écran diffuse, dans la salle de presse de la Maison Blanche, une intervention de Joe Biden sur le Covid-19, le 9 novembre 2020 SAUL LOEB-AFP

    Une semaine après la présidentielle du 3 novembre, Donald Trump continue farouchement de crier victoire, freinant la période de transition de son rival démocrate Joe Biden, qui essaie malgré tout d'aller de l'avant comme si de rien n'était.

    Le président sortant ne s'est échappé qu'à deux reprises de la Maison Blanche depuis le jour de l'élection, pour aller jouer au golf au cours du week-end, dans un délicieux été indien, sur l'un de ses parcours près de Washington.

    Après avoir enchaîné les meetings dans la dernière ligne droite de la campagne, il se fait aujourd'hui inhabituellement discret: comme depuis plusieurs, aucun événement public ne figure mardi à son agenda.

    Le milliardaire républicain s'en remet à son canal de communication favori, Twitter, pour occuper l'espace et relayer ses accusations de fraude électorale, souvent épinglées par le réseau, faute d'éléments concrets pour les étayer.

    "Nous allons gagner!", a-t-il promis mardi matin, en lettres capitales, comme pour mieux se convaincre que les efforts juridiques engagés par son équipe pour contester les résultats dans les Etats-clés abandonnés à Joe Biden avaient une chance d'aboutir.

    "Nous avançons à grands pas. Les résultats commenceront à tomber la semaine prochaine", a-t-il encore écrit alors que le ministre de la Justice a donné son feu vert à l'ouverture d'enquêtes sur d'éventuelles irrégularités lors du scrutin.

    Donald Trump, relativement isolé au sein de son parti, s'était déjà contenté de tweeter lundi pour annoncer sans ménagement le limogeage de son ministre de la Défense Mark Esper ou s'interroger sur le timing de l'annonce par le laboratoire Pfizer, après la présidentielle, d'un vaccin candidat efficace contre le Covid-19.

    - Erdogan, Macron, Obamacare -

    En refusant de reconnaître sa défaite, un geste extrêmement difficile à faire pour cet ancien homme d'affaires qui abhorre les "perdants", le président sortant complique la tâche de celui qui sera amené en janvier à prendre sa place à la Maison Blanche.

    Mais Joe Biden, déclaré vainqueur samedi de l'élection présidentielle à l'issue d'un long suspense, n'a pas attendu pour se mettre au travail que le processus de transition soit officiellement enclenché par l'administration Trump.

    Comme dans une réalité parallèle, sans jamais mentionner ou presque le milliardaire et ses recours judiciaires, le président élu a commencé à préparer sa prise de fonctions.

    Le démocrate, qui fêtera dans dix jours ses 78 ans, a d'abord dressé lundi les contours de sa lutte contre la pandémie de Covid-19, sa priorité, le jour où les Etats-Unis ont franchi la barre des 10 millions de cas recensés de contamination.

    Il a reçu mardi les félicitations du président turc Recep Tayyip Erdogan, qui entretient de bons rapports avec Donald Trump, et doit s'entretenir pour la première fois avec le président français Emmanuel Macron.

    Joe Biden doit s'exprimer dans l'après-midi, toujours depuis son fief de Wilmington, dans l'Etat du Delaware, sur l'une des mesures phares de celui dont il a été le bras droit pendant huit ans, Barack Obama.

    La Cour suprême des Etats-Unis a débuté mardi matin l'examen de sa loi de 2010 sur l'assurance santé, surnommée "Obamacare", que les républicains n'ont jamais cessé de contester dans l'arène politique et en justice.

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