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  • © 2020 AFP | Crée le 08.11.2020 à 22h50 | Mis à jour le 08.11.2020 à 22h58
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    La police utilise des canons à eau pour disperser la foule de manifestants pro-démocratie à Bangkok, le 8 novembre 2020 Mladen ANTONOV-AFP

    Des milliers de manifestants ont marché de nouveau dimanche dans les rues de Bangkok, appelant le Premier ministre à la démission et demandant au roi d'entamer le dialogue sur une réforme de la puissante et richissime monarchie.

    "Nous ne voulons pas renverser la royauté, nous voulons l'adapter à la société", a lancé un étudiant, tandis que des protestataires transportaient un cercueil en carton grandeur nature avec un mannequin représentant le chef du gouvernement Prayut Chan-O-Cha. "Va en enfer", était-il écrit.

    Les contestataires souhaitaient rejoindre le Grand Palais de Bangkok. Ils ont été invités à apporter des lettres de revendication destinées au roi Maha Vajiralongkorn, mais les organisateurs n'ont pas précisé comment ces messages pourraient être délivrés.

    Les autorités ont prévenu qu'elles empêcheraient l'accès à l'ancien palais royal et plusieurs milliers de policiers ont été déployés aux abords du cortège.

    "Nous espérons que vous changerez de comportement une fois pour toutes et que vous deviendrez le roi de tous les peuples", a posté sur Facebook l'un des leaders du mouvement Anon Nampa.

    "J'espère que Votre Majesté acceptera le dialogue pour résoudre les crises ensemble", a ajouté l'activiste, mis en examen pour "sédition" mais récemment libéré sous caution comme les autres principales têtes d'affiche de la contestation.

    Les manifestants, qui défilent depuis l'été, réclament la démission de Prayut Chan-O-Cha, porté au pouvoir par un coup d'Etat en 2014 et légitimé par des élections controversées l'année dernière.

    Ils osent aussi demander l'abolition de la loi de lèse-majesté qui punit jusqu'à 15 ans de prison toute diffamation ou insulte envers le roi, un contrôle sur la fortune royale et la non-ingérence du souverain dans les affaires politiques.

    Fait rarissime, Maha Vajiralongkorn s'est exprimé la semaine dernière brièvement sur le sujet, répondant à la question d'un journaliste qui l'interrogeait sur une éventuelle réforme. "Nous aimons tout le monde de la même manière (...), la Thaïlande est une terre de compromis".

    Monté sur le trône en 2016 au décès de son père, le vénéré roi Bhumibol, Maha Vajiralongkorn est une personnalité controversée.

    En quelques années, il a renforcé ses pouvoirs en prenant notamment directement le contrôle de la fortune royale. Ses fréquents séjours en Europe, alors que le pays est en pleine récession depuis la pandémie de coronavirus, ont aussi soulevé des interrogations.

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