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  • © 2020 AFP | Crée le 15.11.2020 à 19h32 | Mis à jour le 15.11.2020 à 19h39
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    Des manifestants portent un blessé lors de heurts avec la police lors d'un rassemblement de soutien au président Vizcarra, le 14 novembre 2020 à Lima, au Pérou ERNESTO BENAVIDES-AFP

    Au moins trois personnes ont été tuées samedi à Lima lors d'une nouvelle journée de manifestations, réprimées par la police, contre l'accession à la présidence de Manuel Merino.

    Réagissant à la répression violente des manifestations, le chef du Congrès péruvien a demandé la démission du nouveau président, entré en fonction mardi. "Je demande à M. Merino d'envisager sa démission immédiate", a déclaré le dirigeant du Congrès, Luis Valdez, à la chaîne de télévision N.

    Le maire de Lima, Jorge Muñoz, qui appartient au même parti Action Populaire que M. Merino, a lui aussi exigé la démission du président, cinq jours seulement après son arrivée au pouvoir.

    Le décès d'un manifestant de 25 ans a été annoncé par le fonctionnaire Alberto Huerta, du bureau du Défenseur du peuple, entité publique chargée de veiller au respect des droits de l'Homme au Pérou.

    Son cadavre était arrivé à l'hôpital Almenara, a-t-il précisé, ajoutant que "la victime avait des blessures par plomb de chasse au visage et au cuir chevelu, selon le médecin".

    Le Défenseur du peuple a ajouté que 13 manifestants avaient été blessés, et il a dénoncé un usage indiscriminé de la force par la police.

    Un peu plus tard, l'archevêque de Lima, Carlos Castillo, a condamné la répression policière en annonçant à la télévision publique qu'il venait d'apprendre qu'il y avait "un troisième mort".

    Le Parlement péruvien avait voté lundi la destitution du président Vizcarra, pour "incapacité morale", le chef de l'Etat étant accusé d'avoir reçu des pots-de-vins alors qu'il était gouverneur en 2014.

    Son éviction et l'accession à la présidence de M. Merino, un ingénieur agronome de centre-droit de 59 ans jusque-là à la tête du Parlement, ont entraîné depuis mardi des manifestations à Lima et dans d'autres villes.

    Samedi, des milliers de manifestants, pour la plupart des jeunes de moins de 25 ans, sont de nouveau descendus dans la rue, dans différentes villes, pour exiger la démission de M. Merino et rejeter ce qu'ils considèrent comme un coup d’Etat parlementaire.

    La plus grande marche a réuni à Lima des milliers de personnes qui ont convergé vers la place San Martin. La police a de nouveau fait usage de gaz lacrymogène, lancé y compris par hélicoptères, pour disperser des manifestants qui menaçaient de marcher sur le siège du Parlement.

    Les jeunes portaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire: "Merino, tu n'es pas mon président", "Merino imposteur", "le Pérou s’est réveillé". Un groupe s’est approché de la maison de M. Merino, à l'est de Lima, pour manifester au son des casseroles et tambours.

    Sept des 18 ministres de M. Merino ont annoncé leur démission samedi soir après la répression policière, dont celui de la Santé, Abel Salinas, selon les médias locaux.

    Le Premier ministre, Antero Flores Araoz, conservateur de 78 ans, avait exclu plus tôt que le président se retire sous la pression des manifestations: "Il n’a pas envisagé de se mettre à l'écart, car des millions de Péruviens le soutiennent. Malheureusement, ils restent chez eux. Je ne les inviterais pas à sortir", avait-il déclaré.

    Le président de la Conférence épiscopale a exhorté le gouvernement à dialoguer et à respecter le droit à manifester: "Il est essentiel d’écouter et de prendre en compte les cris et la clameur de la population pour retrouver confiance, tranquillité et paix sociale", a déclaré dans un communiqué l'archevêque de Trujillo, Miguel Cabrejos.

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