azerty

azerty

qwerty

qwerty

    Monde
  • © 2020 AFP | Crée le 14.10.2020 à 20h35 | Mis à jour le 14.10.2020 à 20h36
    Imprimer
    afp_journal
    La cathédrale de Choucha, endommagée par des bombardements, à 15 kilomètres de Stepanakert, le 13 octobre 2020 en Azerbaïdjan ARIS MESSINIS-AFP

    Le ministère de la Défense de l'Azerbaïdjan a annoncé mercredi avoir frappé deux sites de lancement de missiles en Arménie, utilisés selon lui pour viser des zones civiles dans le conflit au Nagorny Karabakh.

    Le ministère de la Défense arménien a confirmé que des zones sur son territoire avaient été touchées, tout en niant avoir frappé l'Azerbaïdjan et affirmant se réserver désormais le droit de viser des cibles militaires en Azerbaïdjan.

    C'est la première fois depuis la reprise des hostilités dans cette région séparatiste que Bakou reconnait avoir frappé sur le territoire de l'Arménie.

    Bakou affirme que ses forces armées avaient remarqué dans la nuit sur le sol arménien le déploiement de systèmes de lancements de missiles prêts à être utilisés, dans une zone proche de la région séparatiste du Nagorny Karabakh, et les avoir détruits car ils étaient destinés à viser des zones civiles en Azerbaïdjan.

    La porte-parole du ministère arménien de la Défense, Chouchan Stepanian, a confirmé les frappes sur son sol mais démenti toute volonté de viser des zones civiles en Azerbaïdjan.

    "L'attaque a été effectuée sur la simple hypothèse que l'équipement en question allait frapper des zones civiles en Azerbaïdjan. Il va sans dire que cette allégation est dénuée de tout fondement", a-t-elle indiqué sur Twitter.

    "Pas un seul missile, obus ou projectile n'a été tiré en direction de l'Azerbaïdjan", a-t-elle ajouté. En réponse, l'armée arménienne "se réserve maintenant le droit de cibler toute installation militaire et tout mouvement de combat sur le territoire de l'Azerbaïdjan", a-t-elle encore écrit.

    Troupes azerbaïdjanaises et combattants séparatistes, ces derniers soutenus par Erevan, se battent depuis fin septembre au Nagorny Karabakh. La reprise des hostilités a fait officiellement plus de 600 morts, mais le bilan réel pourrait être bien plus lourd.

    Une trêve négociée sous l'égide de la Russie aurait dû entrer en vigueur samedi midi pour permettre au moins un échange de prisonniers et de corps mais elle n'a jamais été respectée.

    Le Nagorny Karabakh, territoire majoritairement peuplé d'Arméniens, a fait sécession de l'Azerbaïdjan, entraînant une guerre ayant fait 30.000 morts dans les années 1990.

    Bakou accuse depuis l'Arménie d'occuper son territoire, et les heurts armés y sont réguliers. Mais les hostilités en cours sont les plus graves depuis 1994. Après près de 30 ans d'impasse diplomatique, le président azerbaïdjanais Ilham Alïev a juré de reprendre le contrôle de ce territoire par la force si nécessaire.

    MERCI DE VOUS IDENTIFIER
    X

    Vous devez avoir un compte en ligne sur le site des Nouvelles Calédoniennes pour pouvoir acheter du contenu. Veuillez vous connecter.

    J'AI DÉJA UN COMPTE
    Saisissez votre nom d'utilisateur pour LNC.nc | Les Nouvelles Calédoniennes
    Saisissez le mot de passe correspondant à votre nom d'utilisateur.
    JE N'AI PAS DE COMPTE

    Vous avez besoin d'aide ? Vous souhaitez vous abonner, mais vous n'avez pas de carte bancaire ?
    Prenez contact directement avec le service abonnement au (+687) 27 09 65 ou en envoyant un e-mail au service abonnement.
  • DANS LA MÊME RUBRIQUE
  • VOS RÉACTIONS
    Contenus Locaux Sponsorisés










rigthbanner

rigthbanner